Au chef des chantres, à Iedouthoun.
Psaume de David.
J'ai dit: “Je veillerai à
ma conduite, pour ne pas pécher avec ma langue; j'aurai soin de mettre un frein
à ma bouche, tant que le méchant sera en face de moi.”
Je me suis renfermé dans un mutisme complet, j'ai gardé le silence, en l'absence
du bonheur, alors que ma douleur était pleine de trouble.
Mon coeur était brûlant en moi; en méditant, je sentais comme un feu ardent;
sur mes lèvres se trouvaient ces paroles:
“Fais-moi connaître, Eternel, ma fin, et quelle est la mesure de mes jours: que je sache combien je suis peu de chose.
Voici, tu as strictement limité mes jours, ma vie terrestre est comme un rien
devant toi; oui, tout homme placé [sur terre] n'est qu'un souffle. Sélah!
Oui, les mortels s'avancent comme une ombre! Oui, ils s'agitent dans le vide,
amassant [des biens] sans savoir qui les recueillera.”
Et maintenant quel est mon espoir, Seigneur? Mon attente se tourne vers toi.
Délivre-moi de tous mes péchés, ne m'expose pas aux outrages des gens de rien.
Je reste muet, je n'ouvre pas la bouche, car c'est toi qui as [tout] fait.
Détourne de moi tes coups, je succombe sous l'atteinte de ta main.
Par les sanctions qu'entraîne l'iniquité, tu châties l'homme; comme fait la
teigne, tu consumes ce qu'il a de précieux; oui, l'homme tout entier n'est qu'un souffle! Sélah!
Ecoute ma prière, Eternel, prête l'oreille à mes cris, ne reste pas silencieux
devant mes larmes; car je suis un étranger en ta présence, un simple passager
comme tous mes ancêtres.
Donne-moi un peu de répit, pour que je puisse respirer, avant que je m'en aille
et que c'en soit fait de moi.
j'aime beaucoup ce psaume -