Les belges avaient aussi bien sinon mieux que Vichy pour collaborer à la déportation des Juifs de Belgique.
La décision du roi de capituler avait soulevé la réprobation des gouvernements belge, français et anglais qui la considéraient comme une décision unilatérale faisant peu de cas de la cause alliée. Le roi considérait qu'il n'était lié qu'au devoir de défendre le territoire belge, à l'exemple de son père en 1914...
Le roi se considérait comme un prisonnier, libre néanmoins de ses mouvements à ce qu'il semble, et libre aussi de convoler avec la belle Lilian, et de rencontrer Adolf Hitler.
Cependant, début
2007, le rapport du CEGES (
Centre d'études et de documentation guerre et sociétés contemporaines), établi après plus de deux ans de recherches, à la demande du
gouvernement belge, contribue à faire tomber le mythe de l’impuissance des autorités belges face à la spoliation et la déportations des juifs en Belgique. Sous le titre éloquent de
« La Belgique Docile: les autorités belges et la persécution des juifs en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale »[2], cette étude de plus de mille pages démontre qu’une partie importante des autorités et administrations belges ont collaboré activement à l’identification et à la persécution des juifs belges et étrangers. Ces faits, longtemps méconnus n’ont encore fait l’objet d’aucune reconnaissance officielle, une proposition de résolution déposée au
Sénat, vise à réparer cette lacune.
Sans être collaborationniste, l'attitude de neutralité du roi est sujette à question ("
La question royale"). Le roi reste en effet en contact avec la machine administrative en place et
ne soutient pas le gouvernement d'Hubert Pierlot, en exil à Londres.
Il a pu donner le sentiment à des collaborateurs intellectuels comme
Robert Poulet qu'il l'encourageait. Il a donné des instructions aux ambassadeurs belges via l'ambassadeur en Suisse pour qu'ils adoptent une attitude correcte à l'égard des diplomates allemands qu'ils rencontraient lors de leurs inévitables contacts avec le corps diplomatique de pays dans le monde entier.
Pour l'Histoire publiée en 2001. Ils tendaient à faire penser que l'état de guerre avait cessé entre la Belgique et le Reich
. Alors une question se pose : si la guerre avait cessé entre la Belgique et l'Allemagne, d'après le roi, comment pouvait-il, d'autre part, se considérer comme prisonnier? Tout simplement, le roi des belges ménageait la chèvre et le chou.Georges se trompe, il y a eu plus que 4 divisions belges pro-nazis. Le nationalisme flamandLe nationalisme flamand, encouragé par Hitler, a contribué à la collaboration. Les nationalistes flamands réclament une Flandre indépendante, vassale privilégiée du Reich, voire la renaissance de l'
État bourguignon du XVe siècle (allant des Pays-Bas à la Bourgogne). Certains, tels la
Algemeene-SS Vlaanderen, réclament toutefois l'intégration complète de la Belgique au Reich.
Léon Degrelle et le rexisme
Léon Degrelle, fasciste avant la guerre, leader du
Rexisme, SS wallon.
Légion Wallonie. Formation antibolchevique composée en majorité de Rexistes mise sur pied en juillet-août 1941 et engagée sur le front de l'Est aux côtés de la Heer(armée de terre) (08.08.1941-01.06.1943). Commandeurs : Major G. Jacobs, Capitaine B.E.M. P. Pauly, Capitaine G. Tchekhoff, Capitaine L. Lippert.
Brigade d'Assaut Wallonie. Nouvelle dénomination de la Légion Wallonie lorsque celle-ci pas à la Waffen-SS le 01.06.1943. Commandeurs :
SS-Sturmbannführer Lucien Lippert (01.06.1943-13.02.1944, ensuite sans titulaire (Degrelle étant reconnu comme Chef politique et non pas comme Commandeur),
SS-Oberführer K. Burk (01.06.1944-septembre 1944).
Division SS Wallonie. Issue de la Brigade d'Assaut (septembre 1944). Commandeur :
SS-Sturmbannführer (ensuite
SS-Oberstrumbannführer) Léon Degrelle.
Gardes wallonnes. Unité paramilitaire mise sur pied par
le Mouvement de Rex.
Formations de Combat. Milice du Mouvement de Rex.
Formation B. Milice armée du Mouvement de Rex affectée à la protection rapprochée des édiles rexistes. Chef. J. Pevenasse.
Département de Sécurité et d'Information-D.S.I.. Divisés en plusieurs Brigades (A,B,D, et Z), ses effectifs sont actifs dans la contre-terreur. Chef : C. Lambinon.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Collaboration_en_Belgique
Il y a eut, comme en France, une collaboration de gauche. Voir le lien wikipedia pour plus de détails.
Et une collaboration wallonne de divers individus ne faisant partie d'aucun groupe.