Qui sont ces jeunes tunisiens qui arrivent ?

PROXIMA a écrit:

Bernard063 a écrit:

PROXIMA a écrit:

adm-janine a écrit:

bernard guitl a cité cet article dans un précédent post, moralité quand on a faim onb est pret à tout

la faim mon pere il a connu , quand il etait petit ils n'avaient rien à manger àa la maison c'etait la misere noire , jamais il n'a oublié et il ne supportait pas de voir qq'un qui a faim ou de jeter de la nourriture

Est ce que tu te souviens , que n'avions droit qu'a 400 ff, lorsque nous sommes arrivés en France ?
si des parents ne nous avaient pas aidé les 1 ers jours , mon frère et moi , n'aurions pas eu grand chose à manger et nul part où dormir .

Eh oui. Les situations sont analogues et comparables.
Si nous, qui avons connu ça, ne sommes pas capable d'avoir de la compréhension pour ces jeunes déracinés, alors qui ???

il y a quand même une différence , c'est que nous étions français et que nous n'avions pas forcé des portes .

Parle pour toi. Nous (ma famille et moi) sommes arrivés en France en 1938 avec des passeports polonais et des visas de touristes. Nous n'avions le droit ni de travailler ni même de conclure un bail. Nous y avons vécu de bric et de broc dans la plus parfaite illégalité et, à partir de 1940, sous occupation nazie. Nous n'avons pu régulariser notre situation qu'après la libération et n'avons obtenu la nationalité française qu'en 1954.

Mais heureusement, nous avons régulièrement rencontré sur notre parcours des français (certains même pétainistes) restés humains qui, non seulement nous ont permis de survivre, mais nous ont protégés des persécutions, nous ont procuré à toutes les étapes un toit et de quoi nous nourrir, certains allant même jusqu'à nous glisser quelques billets en disant "vous nous rendrez ça après la guerre".

Pour celà, je ne peux qu'être éternellement reconnaissant.

Bernard063 a écrit:

PROXIMA a écrit:

Bernard063 a écrit:

PROXIMA a écrit:

adm-janine a écrit:

bernard guitl a cité cet article dans un précédent post, moralité quand on a faim onb est pret à tout

la faim mon pere il a connu , quand il etait petit ils n'avaient rien à manger àa la maison c'etait la misere noire , jamais il n'a oublié et il ne supportait pas de voir qq'un qui a faim ou de jeter de la nourriture

Est ce que tu te souviens , que n'avions droit qu'a 400 ff, lorsque nous sommes arrivés en France ?
si des parents ne nous avaient pas aidé les 1 ers jours , mon frère et moi , n'aurions pas eu grand chose à manger et nul part où dormir .

Eh oui. Les situations sont analogues et comparables.
Si nous, qui avons connu ça, ne sommes pas capable d'avoir de la compréhension pour ces jeunes déracinés, alors qui ???

il y a quand même une différence , c'est que nous étions français et que nous n'avions pas forcé des portes .

Parle pour toi. Nous (ma famille et moi) sommes arrivés en France en 1938 avec des passeports polonais et des visas de touristes. Nous n'avions le droit ni de travailler ni même de conclure un bail. Nous y avons vécu de bric et de broc dans la plus parfaite illégalité et, à partir de 1940, sous occupation nazie. Nous n'avons pu régulariser notre situation qu'après la libération et n'avons obtenu la nationalité française qu'en 1954.

Mais heureusement, nous avons régulièrement rencontré sur notre parcours des français (certains même pétainistes) restés humains qui, non seulement nous ont permis de survivre, mais nous ont protégés des persécutions, nous ont procuré à toutes les étapes un toit et de quoi nous nourrir, certains allant même jusqu'à nous glisser quelques billets en disant "vous nous rendrez ça après la guerre".

Pour celà, je ne peux qu'être éternellement reconnaissant.

la Communauté juive était très courageuse, ne faisait pas de bruit, ne revendiquait pas, elle avait tellement confiance dans la France. On ne nous entendait pas, nous ne cassions pas, nous ne détruisions pas, ne brûlions pas.
il n'y avait pas de sécurité sociale à l'époque, pas d'allocations chômage, nous n'avions qu'un choix, c'est de travailler pour survivre. Les français ne pouvaient pas nous accuser de vivre à leurs crochets et je pense que ça fait la différence.
Ce qui "plombe", ce sont les quartiers et les jeunes qui débloquent, on ne voit qu'eux. Encore cette semaine des policiers et des pompiers tombés dans une embuscade, tu crois que ça fait plaisir? Alors quand d'autres jeunes de même origine veulent se réfugier ici, on a l'impression d'avoir fait le plein.
Et ce qui manque, c'est une immigration de gens éduqués, avec des métiers, des intellectuels, des chercheurs, la main d'oeuvre non qualifiée nos quartiers ont ce qu'il faut. Inutile d'en grossir les rangs.

DOM TOM compris en chiffres bruts Pôle Emploi, on est à + de 5 MILLIONS officiellement. (5 030 400 exactement) CHIFFRES DU CHOMAGE
http://www.lepost.fr/article/2011/03/24/2445320_vrais-chiffres-chomage-fevrier-2011-8-millions-de-demandeurs-d-emploi-et-travailleurs-pauvres-intermittents.html

c'est le chaos économique et social, on nous rembourse de moins en moins les médicaments, on ferme des hôpitaux, des maternités, nous n'avons pas les moyens d'assurer le traitement social, sanitaire, et éventuellement financier d'une immigration non contrôlée, je suis désolée. Ou alors il faudra que nous nous serrions la ceinture un peu plus.
Or, certains français touchent des retraites de misère, les sdf squattent les trottoirs, et il faudrait se préoccuper d'une population étrangère?
je préfère que nos efforts se portent sur les jeunes des quartiers difficiles, que nous leur assurions une formation, un emploi, sinon nous courons à notre perte.
Nous avons des obligations, c'est d'abord envers nos propres compatriotes quelles que soient leur relgion, n'en déplaisent à certains, parce qu'ils sont là, nous les avons fait venir (ou pas, mais maintenant ils sont là) nous avons envers eux certaines responsabilités. Mais certainement pas envers les nouveaux arrivants.
Inutile de charger encore le fardeau qui pèse sur nos épaules.

mais nous sommes sur un forum polonais ou me trompe je

adm-janine a écrit:

mais nous sommes sur un forum polonais ou me trompe je

polonais? je crois que Bernard est de culture allemande - et moi je n'ai jamais été polonaise, j'étais apatride.
Je pense que Bernard est de culture allemande, il nous avait dit avoir passé du temps après la guerre en Allemagne, pour son boulot je crois ; par conséquent il parle allemand très certainement.
Moi je n'ai passé que 8 jours en Pologne et je ne parle pas polonais.
Les juifs n'ont jamais été assimilés, en Pologne ; nous parlions yiddich. Nous ne nous mélangions pas avec les polonais sauf dans les transports en commun.

guitl a écrit:

adm-janine a écrit:

mais nous sommes sur un forum polonais ou me trompe je

polonais? je crois que Bernard est de culture allemande - et moi je n'ai jamais été polonaise, j'étais apatride.
Je pense que Bernard est de culture allemande, il nous avait dit avoir passé du temps après la guerre en Allemagne, pour son boulot je crois ; par conséquent il parle allemand très certainement.
Moi je n'ai passé que 8 jours en Pologne et je ne parle pas polonais.
Les juifs n'ont jamais été assimilés, en Pologne ; nous parlions yiddich. Nous ne nous mélangions pas avec les polonais sauf dans les transports en commun.

Même si j'ai été citoyen polonais jusqu'à l'âge de 14 ans (sans avoir jamais mis les pieds sur le sol polonais avant 1994), même si je suis né en Autriche, puis ai vécu professionnellement douze ans en Allemagne, je me revendique de culture française et juive...et sioniste de la troisième génération. Sans le sinistre "Livre Blanc", ma famille se serait établi en Palestine dès 1938.

Voilà pour moi une fois pour toutes, pour mettre fin à une discussion oiseuse. Là n'est pas le problème et je ne souhaite pas que l'on revienne dessus.

Revenons plutôt à ces jeunes tunisiens. Ne pratiquons pas un amalgame malsain. Ne confondons pas ces jeunes immigrés avec la jeunesse délinquante des cités. Remarquons que ces délinquants des cités sont majoritairement non pas des immigrés, mais des fils ou petits fils d'immigrés. Ils sont le résultats du flagrant échec de l'intégration et des erreurs politiques continues de nos gouvernants, largement aggravées par le chômage endémique et le développement du trafic de la drogue.

Ceux qui prennent le risque considérable d'immigrer pour fuir la misère sont généralement des jeunes courageux et désireux avant tout de travailler et de gagner leur vie. Ce qui importe, c'est de les préserver de la contamination des délinquants de banlieue, de leur venir en aide et de les intégrer.

Et qu'on ne vienne pas m'opposer le faux argument lepéniste du chômage et des emplois qu'ils viendraient prendre aux jeunes "français de souche" ! Les emplois qu'ils sont prêts à prendre sont ceux dont beaucoup d'autres ne veulent pas, car trop pénibles ou trop salissants à leurs yeux. Il y a en France des centaines de milliers d'offres d'emploi insatisfaites, notamment dans le secteur du BTP.

Et quelques milliers supplémentaires de jeunes à nourrir et à loger, ce sont des consommateurs en plus, c'est-à-dire une stimulation de la demande, positive pour l'économie.

[quote="Bernard063"][quote="guitl"]

adm-janine a écrit:

Et qu'on ne vienne pas m'opposer le faux argument lepéniste du chômage et des emplois qu'ils viendraient prendre aux jeunes "français de souche" ! Les emplois qu'ils sont prêts à prendre sont ceux dont beaucoup d'autres ne veulent pas, car trop pénibles ou trop salissants à leurs yeux. Il y a en France des centaines de milliers d'offres d'emploi insatisfaites, notamment dans le secteur du BTP.

Et quelques milliers supplémentaires de jeunes à nourrir et à loger, ce sont des consommateurs en plus, c'est-à-dire une stimulation de la demande, positive pour l'économie.

si vraiment ça manque de bras dans les BTP -bâtiments et travaux publics - je pense qu'on peut inciter les jeunes des cités à y trouver du travail, il y aurait dans les quartiers un chômage de 25% que ça ne m'étonnerait pas et même plus. Plutôt que de faire ce que veut le P.S. donner une allocation "chômage" à des jeunes qui jamais n'ont travaillé et jamais n'ont cherché du boulot. Et nous n'avons pas besoin d'aller chercher d'autres jeunes à qui distribuer un argent que nous n'avons pas.
Nous pourrions aider les jeunes chômeurs à se spécialiser, leur payer des formations, oui ; mais ces jeunes étrangers qu'ils repartent chez eux et construisent un avenir dans leur pays.
Ce que les sionistes ont fait ils peuvent le faire.

Revenons plutôt à ces jeunes tunisiens. Ne pratiquons pas un amalgame malsain. Ne confondons pas ces jeunes immigrés avec la jeunesse délinquante des cités. Remarquons que ces délinquants des cités sont majoritairement non pas des immigrés, mais des fils ou petits fils d'immigrés. Ils sont le résultats du flagrant échec de l'intégration et des erreurs politiques continues de nos gouvernants, largement aggravées par le chômage endémique et le développement du trafic de la drogue.

Ceux qui prennent le risque considérable d'immigrer pour fuir la misère sont généralement des jeunes courageux et désireux avant tout de travailler et de gagner leur vie. Ce qui importe, c'est de les préserver de la contamination des délinquants de banlieue, de leur venir en aide et de les intégrer.

Et qu'on ne vienne pas m'opposer le faux argument lepéniste du chômage et des emplois qu'ils viendraient prendre aux jeunes "français de souche" ! Les emplois qu'ils sont prêts à prendre sont ceux dont beaucoup d'autres ne veulent pas, car trop pénibles ou trop salissants à leurs yeux. Il y a en France des centaines de milliers d'offres d'emploi insatisfaites, notamment dans le secteur du BTP.

Et quelques milliers supplémentaires de jeunes à nourrir et à loger, ce sont des consommateurs en plus, c'est-à-dire une stimulation de la demande, positive pour l'économie.[/quote]


et la marmotte met le papier dans le chocolat

pauvre bernard

adm-janine a écrit:

pauvre bernard

Pourquoi pauvre ? Je me sens fort bien dans ma peau et les insultes de certains ne me touchent pas, même si elles me désolent.

adm-janine a écrit:

pauvre bernard

tu sais ce que c'est que d'être au chômage j'imagine, on ne trouve pas du travail si facilement - mieux vaudrait relancer la machine en augmentant les allocations aux personnes âgées par exemple. Nos retraites ne sont pas si fabuleuses que ça, et moi, je sais dépenser, pas de problèmes - pour relancer l'économie, je suis parfaite. Mon argent n'ira pas au bled, je vous en donne ma parole.

guitl a écrit:

adm-janine a écrit:

pauvre bernard

mieux vaudrait relancer la machine en augmentant les allocations aux personnes âgées par exemple.

Voilà quarante ans que tous nos gouvernants successifs ont tenté toutes les formules imaginables pour mettre fin au chômage. Preuve qu'il n'existe pas de formule miracle et qu'il faut se méfier des "YAKA".

Mai je pense que quoi qu'on fasse, il faut commencer par redonner aux français confiance en eux-mêmes et le goût d'entreprendre et en cessant d'entretenir leur frilosité et leur déclinisme (pour employer un terme inventé par un de nos dirigeants).

Ce n'est pas en entourant la France de murs et de barrières et en mendiant des subventions qu'on fera reculer le chômage, mais en retroussant nos manches et en nous faisant confiance à nous-mêmes.

hé, Bernard, si tu commençais par dire aux journalistes que la France n'est pas le pire pays où vivre, que tout ne va pas mal, que nous sommes solidaires les uns des autres, que peu de français ont, comme aux USA, perdu leur logement et leur travail, que nos dirigeants sont plutôt moins voleurs et profiteurs que la moyenne mondiale, que nous sommes libres, que nous pouvons nous exprimer, peut être que les français commenceraient à s'aimer, à aimer leur pays?
Toi et moi, nos origines viennent d'une région où le racisme faisait la loi, et pas seulement comme en France en paroles, les français sont râleurs, ils ne font qu'exprimer un mal être ; nous savons (moi par mes parents) ce que mal vivre veut dire, ce que subir le vrai racisme veut dire.
En 2001, la France a manifesté contre Le Pen, quel pays au monde manifeste d'une manière aussi forte son opposition au racisme?
Les français n'ont pas le moral, je crois que les partis, les syndicats, la presse, sont responsables de cet état de fait.
Entre "faire payer les riches", ou
"les étrangers vont voler, violer"
"travaillons peu pour gagner beaucoup"
j'ai l'impression qu'on nous raconte des contes de fées, comme si tout était possible, tout était imaginable, même le pire.
Comment s'aimer dans de telles conditions, comment avoir envie d'entreprendre?