En Israël, on n’est pas encore revenu de la commémoration de la Débâcle palestinienne, il y a deux jours. Particulièrement des événements sanglants qui se sont produits à Majd El Chams (L’étoile du soleil), dans le Golan, et à Maroun A-Ras, à la frontière libanaise.
Or, si à Maroun A-Ras, l’armée était prête à faire face aux tentatives d’infiltration sur le territoire hébreu, ce ne fut pas le cas dans les parages du village druze. Au sein de l’establishment de la défense, comme on a pris coutume de le nommer, la prise de Tsahal par surprise génère vagues et remous. Et notamment des accusations mutuelles, entre le renseignement militaire et le commandement du front du Golan, qui ont débordé dans la presse, ce qui est assurément regrettable.
A Maroun A-Ras, l’armée libanaise a fait son possible afin de s’opposer au franchissement de la frontière. Au début, elle a tiré en l’air, face aux milliers de manifestants qui dévalaient les collines en courant, puis, prise de panique, elle a visé et tué des émeutiers. Nous sommes catégoriques sur ce point, après avoir mené l’enquête dans les deux pays.
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