NON AU BOYCOTT
NON à cette autre forme d'antisémitisme qui veut interdire l'accés d'universités européennes aux chercheurs et étudiants israéliens. NON à cette autre forme d'antisémitisme qui veut interdire l'accés au marché des produits israéliens.
Car aucun autre pays au monde ne suscite un tel ostracisme.
Des génocides peuvent se commettre, au Rwanda, au Darfour, sans que les foules ne s'émeuvent. Ceux qui cherchaient à alerter sont restés minoritaires. Quelques communiqués désolés quand le pire est accompli : il n'y aura pas d'autre réponse.
Comment croire un instant aux prétentions morales de tant d'indifférents ?
Indifférents encore quand un chef d'état criminel appelle à la destruction d'Israël. Quand des terroristes revendiquent la haine comme un droit. Quand ils l'enseignent à leurs propres enfants. Quand dans les rues des villes européennes des manifestants apportent leur soutien à ces assassins.
Comment croire un instant que ceux qui appellent au boycott soient capables d'une seule émotion honorable ? Ils en sont si éloignés qu'ils ne savent plus que parodier la vertu. Petit mystère, ils tiennent encore aux apparences. Car sous cette décision aberrante, quel refus se cache ? Que condamne-t-on ? Le droit d'un pays à se défendre ?
Des centaines de roquettes sont tombées sur Sderot. Elles ont tué. Une ville doit vivre dans la peur. La nouvelle ne saurait troubler le rituel du five o'clock tea. Nuage de lait, la main ne tremble pas. Mais qu'Israël se défende et nos petits prêcheurs sont horrifiés. Les voilà prêts au blocus.
Qu'est-ce ce qui importune tant nos petits censeurs ? Au Royaume-Uni ou ailleurs. Serait-ce ce beau nom d'Israël ? Nostalgie du temps où l'Europe fermait ses universités à une partie des siens ? Où l'on collait des affichettes abjectes sur les vitrines de commerçants ?
Pourquoi Israël ? Pourquoi cette obsession ? A-t-elle une autre raison que de remplacer le mot Juif par le mot Israélien ?
NON à ce boycott méprisable qui n'ose dire son nom.
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