noach
Nombre de messages : 5493 Localisation : France profonde Date d'inscription : 20/11/2006
| Sujet: Vladimir Poutine veut choisir des cibles en Europe Lun 4 Juin - 8:20 | |
| A la question de savoir s’il est «un pur démocrate», Vladimir Poutine répond «oui, bien sûr !» Et poursuit : «La tragédie, c'est que je suis le seul pur démocrate au monde. Voyez les États-Unis : des tortures horribles, des sans-abri, Guantanamo. Voyez l'Europe : des manifestations violentes, durement réprimées. Même les Ukrainiens se sont discrédités et vont vers la tyrannie. Depuis la mort de Gandhi, je n'ai personne à qui parler !» Etats-Unis : Le président Bush inquiet pour la démocratie en Russie Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé jeudi "le diktat" et l'impérialisme" des Etats-Unis, dans un contexte de plus en plus tendu à une semaine du sommet du G8, Moscou étant vent debout contre le projet de bouclier antimissile américain en Europe. Un sacré goût de guerre froide. Vladimir Poutine affirme lundi, dans une interview au «Figaro», que «la Russie devra choisir des cibles (militaires) en Europe». Très opposé au projet de bouclier anti-missiles américain, le président russe affirme que «cela change fondamentalement l'équilibre du système international». Il ne semble pas croire à la raison officielle de ce déploiement d’armes, avancée par Washington : se défendre contre une éventuelle attaque iranienne. «Les Iraniens ne disposent pas de missiles de 5 000 à 8 000 kilomètres de portée. Il n'y a donc pas de justification au déploiement de ce système», critique le chef de l’exécutif russe qui se dit «préoccupé». Et met en garde : «nous n'excluons pas que les États-Unis reviennent sur leur décision. Si ces principes ne s'imposent pas, nous devrons prendre des mesures de réciprocité. Pour rétablir l'équilibre, nous aurons besoin de systèmes qui pourront pénétrer le bouclier antimissile». «Si une partie du potentiel nucléaire des États-Unis est en Europe, nous devrons trouver une réponse. (…) Quels moyens utiliserons-nous ? Des missiles balistiques, des missiles de croisière ou de nouveaux systèmes d'armements, c'est une question technique». Vladimir Poutine se dit toutefois opposé à «toute course aux armements». «Nous avons appris de l'expérience de l'URSS. Nous n'allons pas nous laisser entraîner. Les États-Unis vont dépenser des milliards et des milliards de dollars, nous allons bâtir une réponse asymétrique, beaucoup moins chère mais efficace», avance-t-il. source | |
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