et les femmes je ne vous dis pas....
Très-peu de femmes ont ici quelque idée de religion. On regarde comme tout-à-fait indifférent qu'elles prient, ou non; qu'elles aillent à la Mosquée, ou qu'elles restent chez elles. Elles sont en conséquence élevées dans l'ignorance la plus grossiere. Elles ne semblent faites que pour être les dupes des hommes. On leur perfuade qu'elles ne sont faites que pour contribuer au plaisir des hommes , & à la généra* tion de l'espece. Cette opinion, Ôt la chaleur du climat portent les femmes à tous les excès du libertinage; & conséquemment à toutes les ruses & les manoeuvres nécessaires pouc fe* satisfaire.* Celles €pii vivent dans l'aifance êc-danS ^oisiveté, sont les plus licentieuses. Toutes leurs conversations roulent, da; os leurs visites } fur les délieeî \ -'de l'amour f & fur les manieres d'y rafinen Élies; tâchent de prévenir par cette science; le dégoût du mari > & de reculer i«s fuites de l'âge , fi pernicieuses: ..à leûff bonheur. k« meilleur traiterhènt * qupi elles puissent s'attendre * est d'être regardées dans leur vieillesse comme d'anciens animaux domestiques- && ^uastrées alors, dans lih ooin de lâ çoíjrn ^ çfu dasts .quelque aúíre mau-s vais réduit s elles .y font ríourriei des restes de^la table du maître. Mais la çoôtume ordinaire est de lès répudiee dès qu'elles ne font plus propres pour la génération , ou pour les plaisirs. Gomme leâ hommes épousent ici des femmes de toute nation , 6c de toute religion , esclaves ou libres , iL arrive que les enfans ont autant d'indifférence pour ;la mere /qu'ils ont de respect pour le pore. L'Históhre què fuit,jpeut faire sentir l'état, fâcheux où l'age réduit ici le sexe. - 'UacertainClement, natifd'Avi-*