proposition des partis de gauche, donner asile à ceux qui fuient la guerre dans les pays arabe - leur permettre de faire chez nous en France ce qu'ils ont fait chez eux, foutre le bordel. Je ne suis pas d'accord.
Question écrite n° 19641 de Mme Mireille Schurch (Allier - CRC-SPG)
publiée dans le JO Sénat du 28/07/2011 - page 1956
Mme Mireille Schurch interroge M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur le sort réservé aux réfugiés venant de Libye.
Plusieurs centaines de milliers de personnes ont fui la Libye depuis le début du conflit. Parmi elles, plusieurs milliers sont des demandeurs d'asile, pour qui un retour est impossible dans leur pays d'origine en raison des craintes pour leur vie.
La Tunisie et l'Égypte ont maintenu leurs frontières ouvertes pour accueillir les réfugiés fuyant la guerre. Mais la situation dans les camps frontaliers devient de plus en plus critique et les États européens rechignent à prendre le relais.
À titre d'illustration, une délégation de six parlementaires européens s'est rendue du 13 au 15 juillet dernier en Tunisie visiter des camps de réfugiés et notamment celui de Choucha, dans le sud, près de Zarzis. Dans ce camp où 4 000 personnes attendent des pays tiers, notamment de l'Union européenne (UE), des propositions de réinstallation, 1 354 offres ont été faites dont seulement 263 par l'UE !
Si l'établissement du programme de protection régionale en Tunisie et en Égypte, qu'il a évoqué en réponse à une question écrite en juin dernier, peut constituer une avancée, il ne s'avère cependant pas suffisant face à l'urgence de la crise.
Notre pays est parvenu, aux Nations unies, à obtenir le vote de la résolution 1973 qui fonde l'intervention militaire en Libye au nom de la protection des populations civiles. La même préoccupation doit l'amener à prendre l'initiative en Europe pour que s'accélère le programme européen de réinstallation.
La France doit apporter une importante contribution en prenant toute mesure urgente afin que les bateaux en provenance de Libye soient immédiatement secourus, en allouant les moyens nécessaires permettant, dans le cadre de la réinstallation, l'accueil sur son sol des réfugiés placés sous la protection du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies, en facilitant les procédures d'asile.
Elle lui demande quelles actions vont être engagées pour répondre d'une part à l'urgence de la situation et d'autre part à la mise en oeuvre de solutions durables de protection.
En attente de réponse du Ministère des affaires étrangères et européennes
http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ110719641