Avraham Burg ou la contradiction
Avraham Burg a commis un bouquin, antisioniste selon ses détracteurs juifs et ses admirateurs pro palestiniens. La dessus, tout le monde est d’accord.
Je n’ai pas lu le livre, je n’ai pas l’intention de le lire, mais je peux le critiquer, de toute manière, tout le monde le fait, tout le monde lui est soit tombé dessus, soit l’a porté aux nues.
Alors voyons donc de quoi il s’agit.
Dans un article en anglais, « Leaving the Zionist ghetto »
. http://www.haaretz.com/hasen/spages/868385.html
Q. Est-ce que nous devons abandonner la Loi du retour ?
R. « Nous devons ouvrir la discussion. La Loi du retour est une loi, elle est une image en miroir de Hitler. Je ne veux pas que Hitler définisse mon identité. »
Vous trouverez un article intéressant sur le blog de Gresh
]http://blog.mondediplo.net/2007-06-09-Abandonner-le-ghetto-sioniste-un-livre-bombe-d
Il se réfère à Ahad Haam, c’est confortable ; parce qu’en effet, il faut savoir que l’antisioniste Ahad Haam a fuit les pogroms, et s’est réfugié en Palestine, où il est mort. Sans le sionisme, il serait peut être mort, massacré, en Europe.
Burg est devenu français ; par la grâce, ai-je lu, de son épouse, qui a profité de la Loi du Retour pour faire son alya ; il crache sur un système dont il a profité au maximum.
Il connaît tous les secrets militaires d’Israël, et est un danger pour la sécurité de l’état ; ce mec est une calamité.
Est-ce une constante chez ces familles de vieilles générations vivant en Palestine, autour des tombeaux des patriarches, les sionistes seraient venus déranger leur vie idyllique avec les musulmans ? Dans le fond, c’est vrai, on s’habitue à vivre dans la m…., à être considéré comme un chien, à ne devoir vivre que près de la Porte des Ordures (שער האשפות) dans la vieille ville de Jérusalem. On finit même par trouver cela confortable, et c’est ce qui manque à Monsieur Burg.