Monsieur le Président,
J’ai décidé de m’adresser à vous entre les deux tours.
Je suis chroniqueur sur Guysen Israël News, site Internet israélien francophone, depuis que les terroristes à la solde d’une crapule, ont entrepris d’exterminer mon peuple à coups de bombes humaines et d’attentats odieux, où les meilleurs parmi nous y ont laissé leur vie. Après quelques mois de silence durant lesquels j’ai très peu écrit, pour diverses raisons, mais aussi et surtout, parce qu’il arrive parfois qu’après un long combat, contre un ennemi sournois, les forces vous manquent pour reprendre les armes. Même lorsque celles-ci ne sont que paroles ou écrits.
C’est le sens de mon courrier fermé.
Je sais que vous aviez pris connaissance de ma première lettre, en 2003, lorsque les actes antisémites en France avaient atteint leur apogée. Vous étiez alors Ministre de l’Intérieur.
Je sais aussi que vous lirez ces quelques lignes.
Et j’ose espérer que vous y penserez, même si cela risque de vous raser…
Pour employer un mot à la mode depuis que vous l’avez utilisé, c’est de rupture que je vais vous entretenir. Rompre le silence en est déjà une …
Vous avez montré, durant toute votre carrière, que les échecs ne vous avaient pas brisé et qu’au contraire, vous aviez conquis la magistrature suprême, en menant vos troupes, comme un jeune premier en politique, plein de fougue et une envie de gagner qui a fait pâlir vos adversaires. Vous nous les avez laissés, permettez moi ce langage, comme des malades qui entrent en réanimation sans espoir d’en sortir…
Le certificat de décès des Rouges est pratiquement fait, l’encre sèche, ils sont au stade terminal ; celui des Verts est en cours de rédaction, et celui des Bruns sur liste d’attente…
Mais il ne s’agit ni de ces Verts, ni de ces Bruns, ni de ces Rouges là dont je veux vous parler.
Des autres. Ceux qui, sous le drapeau de leur « foi », mettent le monde à feu et à sang.
Où que porte le regard, si vous survolez la carte mondiale, ils sont les seuls, à l’exception de quelques résidus de l’ère communiste, trotskistes, maoïstes, ou autres stalinistes, en un mot de fossiles du néandertalien, ils sont la seule menace actuelle et mortelle pour le monde civilisé.
L’islam, que certains qualifient de radical, pléonasme s’il en est, se décline sur tous les continents sous différentes nuances de vert, mais toujours indissociable de sa complémentaire, le rouge. Rouge comme le sang, ai-je besoin de vous le préciser.
Le mélange de ces deux primaires donnant le brun…
Des mains coupées de la Qaïda aux gorges tranchées en direct et sans prompteur, les images parlent d’elles-mêmes.
On croyait tout savoir de l’horreur lorsqu’elle est humaine, on était loin du compte. Personne n’imaginait qu’un jour, l’ennemi prendrait l’allure d’une ombre. Une ombre qui vous suit et vient habiter votre quartier, votre immeuble, avant de fondre sur vous en se faisant exploser parmi la foule pour faire un maximum de victimes. En jogging ou en costume cravate…
Des combattants de l’apocalypse qui ont décidé une fois pour toutes d’en finir avec nous, avec vous. Leurs penseurs sont particulièrement doués. Leur stratégie n’a rien d’une petite armée d’opérette. Leur livre de chevet, mode d’emploi pour une guerre de terreur, ne le cède en rien au Mein Kampf d’Hitler. Lisez le, monsieur le Président, vous comprendrez je n’en doute pas, comment les barbares djihadistes comptent s’y prendre pour imposer leur califat sur la terre entière.
En ce qui me concerne, il y a longtemps que je ne les nomme plus Arafat, Abbas, Hamas, Brigades des uns, brigades des autres, ou Al Qaïda, mais nazislamistes.
Tout simplement.......
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