Un étudiant iranien de 28 ans, en troisième cycle à l’Ecole des mines de Paris, Farshad Mobasher Fard, soupçonné d’espionnage, a fait l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) prise par la préfecture de Nanterre et il été expulsé mercredi en direction de Téhéran, révèle ce jeudi Aujourd’hui en France | Le Parisien. Cet homme avait bénéficié d’un programme d’échanges mis en place par le Réseau éducation sans frontières (RESF).
Selon RESF, cette OQTF aurait été prise suite à une confusion : En Iran, Farshad Mobasher Fard avait travaillé pour une entreprise familiale, par hasard homonyme dans sa transcription française d’une autre entreprise d’état liée au nucléaire !
Or, il s’agit là d’une technique largement utilisée par les services de renseignements du régime des mollahs. Des sociétés homonymes (ou avec des acronymes très proches) sont créées en Iran ou à l’étranger par des ressortissants iraniens ou d’origine iranienne et la société usurpatrice de l’identité s’attribue les compétences de la société plagiée. Il s’agit de sociétés écrans qui sont des sociétés commerciales créées pour des achats de produits technologiques militaires ou nucléaires ou encore pour le financement occulte des activités des mollahs à l’étranger.
Ainsi le régime des mollahs finance des sociétés qui n’ont aucun revenu. Ces sociétés trompent les autorités du pays hôte en prétendant être une filiale d’une autre société (celle qui a été imitée). En l’absence de contrôle, les mollahs peuvent ainsi injecter d’importantes sommes d’argent à leurs agents délocalisés et ainsi financer des activités « culturelles ou caritatives » (expositions en faveur du régime, financement des partis politiques ou des campagnes électorales des politiciens du pays hôte).
Pour notre part, nous avons découvert deux cas de cette nature, l’un en France avec une société d’importation de Thé qui sponsorise les activités culturelles des mollahs et un second cas, aux Etats-Unis, cas lié à l’astronaute iranienne Anousheh Ansari. L’enquête que nous avons menée et publiée sur notre site a débouché sur une enquête de New York Times qui a également confirmé la supercherie sur l’origine inexpliquable de la colossale fortune d’Anousheh Ansari (lire le passage final sur les brevets soi-disant détenus par Anousheh Ansari).
Nous avons également publié les résultats d’une enquête franco-américaine sur une société pétrolière à l’acronyme suspecte, une société qui est impliquée dans le financement du Hezbollah.
Actuellement le régime des mollahs cherche à placer ses éléments (iraniens nés en France, ou élevés en France) dans les industries et les administrations françaises.
source