Le président français Nicolas Sarkozy a estimé lors de son entretien avec la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice lundi matin 25 juin que "pour l’heure, les conditions de la reprise d’un dialogue à haut niveau avec les autorités syriennes n’étaient pas réunies", selon son porte-parole David Martinon.
Lors du sommet du G-8 à Heiligendamm le 8 juin, le président français avait affirmé que des contacts de la France avec la Syrie n’étaient "pas impossibles". "Faut-il ou non - et à quel niveau -reprendre les discussions avec la Syrie, c’est une question qui est posée. Elle est posée aujourd’hui, non pas au niveau politique, peut-être à un niveau diplomatique", avait-il dit.
Une réunion des forces politiques libanaises en France doit se tenir à la mi-juillet en France, alors que le président français recevra le Premier ministre libanais Fouad Saniora mardi 26 juin.
Le Liban est actuellement confronté à sa plus grave crise politique depuis la fin de la guerre civile (1975-2000). Les tensions entre le gouvernement soutenu par les Occidentaux et l’opposition bénéficiant de l’appui de la Syrie se sont étendues à la rue ces derniers mois où des affrontements ont fait plusieurs morts.
En outre, la Syrie est isolée sur le plan international depuis l’assassinat en 2004 du Premier ministre libanais Rafic Hariri, lequel était un ami proche du président français Jacques Chirac.
Jerusalem Post édition française
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