Sharon héros d’un film sur Arte

Jeudi 28 juin se terminera en Israël le tournage d’un film documentaire au sujet de la vie et des actions de l’ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon. Le film, « Le dernier combat d’Ariel Sharon », a été réalisé par le journaliste et écrivain français Michaël Prazan. Prazan est l’auteur d’un film et d’un livre sur la vie du révolutionnaire Pierre Goldman. Le film sur Sharon d’une durée de 90 minutes a été acheté par la chaîne de télévision Arte et sera diffusé en décembre.

« Le dernier combat d’Ariel Sharon » est fondé sur la biographie de l’ancien Premier ministre écrite par Luc Rosenzweig et publiée aux éditions Perrin en 2006 en France. Parmi les personnes interrogées dans le film de Prazan, la secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice, l’ancien ministre des Affaires étrangères allemand Yoshka Fisher, l’ancien ministre des Affaires étrangères français Hubert Védrine, le Premier ministre Ehoud Olmert, le ministre de la Défense et ancien Premier ministre Ehoud Barak, Reouven Adler, Eyal Arad, Dov Weisglass, Yaël Dayan, Yehouda Lancri, le général de réserve Asher Levi, Benny Ktzouber, Yossi Sarid, Yossi Beilin et Nissim Zevili. Du côté palestinien Prazan a interrogé le député Ahmed Tibbi, le membre de l’équipe du Fatah de négociation avec Israël Saeb Erekat et le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

« C’est un portrait de 90 minutes qui n’a pas été facile à composer, il a été encore plus dur de convaincre une chaîne de télévision européenne comme Arte de le soutenir » explique le producteur du film Alain Yaakobovitch. « Notre but était de sortir des clichés fréquents en Europe en tout ce qui concerne Israël en général et Ariel Sharon en particulier. Nous mettons à l’écran des collègues, des amis et des opposants politiques qui composent ensemble une image fascinante de l’homme. Il est très facile de faire d’Ariel Sharon un démon, nous avons voulu casser cette image ».

Yaakobovitch précise que la volonté des personnes interviewées en Israël et en dehors d’Israël était surprenante, « Les gens voulaient parler d’Ariel Sharon et nous ont ouvert leurs portes et leurs cœurs. Nous avons découvert de très grandes différences entre l’image extérieur de Sharon et les relations personnelles avec lui. Il n’est pas seulement vu comme un dirigeant local mais aussi comme un personnage important au niveau international. L’estime pour lui est énorme et cette complexité est très intéressante ».

Le film devrait également être acheté par la télévision israélienne, par la société rechet.

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