« Je serai d’accord de libérer les meurtriers de ma sœur en échange du soldat Gilad Shalit », a déclaré ainsi Yitzhak Levy, député de la Knesset, membre du parti d’union national-NRP. La sœur d’Yitzhak Levy, Ayelet Hashachar, a été tuée par l’explosion d’une voiture à Jérusalem en 2000. Le député a envoyé une lettre au Premier ministre israélien Ehud Olmert dans laquelle il disait : « Il n’y a qu’un seul moyen qui serait acceptable dans la libération des prisonniers palestiniens : les interdire d’entrer en Israël et en Cisjordanie et les expulser dans un autre pays arabe. Je propose que la libération des prisonniers soit mise en place à condition qu’ils quittent le pays et les territoires palestiniens. »
La Croix dresse un portrait du jeune israélien. Gilad Shalit, enlevé par le Hamas il y a un an. Il est décrit par ses voisins et amis comme « un garçon bien élevé, discret et timide avec un éternel sourire sur les lèvres, le type même du bon élève toujours prêt à aider un copain à faire ses devoirs ou à donner un coup de main à ses parents ». Dès le début son père Noam s’est battu pour « rappeler que Gilad n’est pas un nom sur un dossier mais un jeune homme de vingt ans enfermé quelque part dans la bande de Gaza ».
Bereaved MK: Free my daughter’s killers for Shalit (Yedioth Aharonot)