Confirmation officieuse que la Guerre (mondiale) qui ne dit pas son nom, déclenchée par l'Iran a bien débuté hier
Comme nous l'annoncions hier dans la foulée du Sun qui le premier a révélé cette information, l'incursion des Pasdaran au Sud de l'Irak est une nouvelle donne de la guerre au Proche-Orient menée par l'Iran, selon Debkafile qui reprend et détaille cette info.
L'Iran a, depuis hier 26 juin, à 2h, rationné les réserves disponibles pour la consommation de gaz, réquisitionnées par l'Armée. De fait, des émeutes ont eu lieu autour des distributeurs, notamment dans la capitale Téhéran, faisant à cette heure, au moins 3 morts.
L'incursion d'hier semble avoir été réalisée par prévention d'une attaque américaine contre l'Iran, plus que comme tentative de conquête du Sud Shi'ite, quoi que plus facile à retourner au profit de l'Iran et à maîtriser du fait de la présence du seul contingent anglais.
La "Guerre" qui ne dit pas son nom a bien débuté, au Liban via le Fatah-al-Islam, disposant d'environ 1200 hommes (dont 400 actuellement hors d'état de nuire), mais aussi par le soutien de pasdaran, envoyés ces jours derniers vers Damas (mediarabe.com), avec l'intention d'installer un "bouclier anti-missile" en Syrie, mais aussi de prêter main forte au Hezbollah et au Fatah al Islam en cas de généralisation du conflit.
Elle se prolongerait via le PKK manipulé par la Syrie et l'Iran, en s'attaquant à la Turquie qui réplique au Nord de l'Irak, par le Kurdistan (entre deux feux, puisque les autres groupes sont, généralement, alliés des Américains, mais jouent aussi la solidarité ethnique).
La prise de Gaza par le Hamas est un nouvel épisode de cette guerre déclenchée simultanément sur plusieurs fronts.
Et la confrontation directe anticipée avec l'Armée américaine et britannique en territoire irakien vient apporter la démonstration des vélléités d'en découdre des Mollahs.
Il se peut que ce préambule soit essentiellement traité à coup d'envois de forces spéciales, affaire de services secrets et d'unités d'élite spécialisées, de façon à le circonscrire à un des "nombreux incidents de frontière" coutumiers entre Irak et Iran (voir affaire des 15 marins enlevés), du fait que l'Iran ne reconnaît pas le tracé qui a découlé de la guerre Irak-Iran. Il se peut également que l'Iran appuie sur le "talon d'Achille" de l'opération "Sursaut" en Irak, pour ravitailler ses alliés shi'ites et les inciter à créer une enclave autonome débarrassée des soldats de sa Majesté... de façon à rééquilibrer le rapport de forces vis-à-vis des alliés en Irak et "échanger un territoire contre la paix" comme on braque une banque.... ???
La gestion politique de Bassorah par les Britanniques est aujourd'hui tenu pour être le contre-modèle parfait et le listing de toutes les erreurs à éviter en Irak. L'Iran semble chercher à utiliser cet enseignement à son profit...
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