Les parlementaires du Conseil de l'Europe ont recommandé aux Etats membres de pénaliser l'incitation "à la discrimination ou à la violence contre des personnes de telle ou telle religion". Selon les parlementaires, l'insulte gratuite doit être découragée, mais "il va de soi, que la liberté d'expression ne peut être restreinte par déférence aux dogmes d'une communauté religieuse". Les Etats devront s'assurer que les lois sur le blasphème et d'autres infractions de même nature "ne sont ni favorables, ni défavorables aux fidèles d'une religion particulière".
Ce projet protègera-t-il contre la christianophobie, qui est très certainement l'incitation à la haine religieuse la plus répandue