Il sagit de lhistoire dun homme
très riche,vivant à lépoque du
Hafets Haïm de mémoire bénie.
Limmensité de sa fortune navait
déquivalent que les souffrances
dune maladie incurable qui le touchait
et qui touchait les membres
de sa famille. Les médecins désespéraient
de trouver un remède à leur
maladie. Ce juif nobservait ni
la Torah ni ses préceptes et continuait
ses affaires les Chabbatot comme
sils étaient de simples jours de
semaine.
Un jour, ce riche dut rencontrer
un grand commerçant qui craignait
D.ieu et qui était pointilleux dans
les commandements. A cette occasion,
il lui fit le récit de ses peines.
Sa situation était au plus mal et
que valait cette immense fortune ?
Puisque toute sa famille endurait
de pénibles souffrances et passait
par des maladies incurables.
Le marchand lui a proposé de se rendre
chez le Hafets Haïm pour obtenir
une bénédiction.
Mais le riche, loin du judaïsme, a
repoussé dun revers de main cette
proposition. « Le Rav est-il un ange,
parviendra t-il à changer la
nature ? » lui dit-il. Le marchand
insista jusquà le convaincre de se
rendre chez le juste.
Lorsque ce dernier entra dans la maison
du Rav, il se mit à sangloter
tout en racontant ses difficultés et
les maladies dont lui et sa famille
furent lobjet. Il demanda et supplia
le Rav quil accepte, par générosité
de le bénir.
Au lieu de le bénir, le
Rav lui dit : « Donne moi ta main. »
En serrant la main du riche, il lui
dit : « A la rencontre du Chabbath,
allons et partons, car cest une
source de bénédictions »
- «Si tu désires être béni, observe
le Chabbath et la bénédiction suivra.»
Le riche sest excusé et a dit au
Rav : « Monsieur la rabbin, pensezvous
que je puisse si facilement respecter
le Chabbath ?
Je dirige des
dizaines dentreprises, les fermer
Chabbath serait pour moi une perte
dargent conséquente ! » Lorsque le
Rav a entendu les paroles du riche,
il lui a, de nouveau serré la main,
en disant : « A la rencontre du
Chabbath, allons et partons, car cest
une source de bénédictions. Je
vous ai déjà expliqué que seul le
Chabbath permet la bénédiction. On
se trouve béni quand on respecte le
Chabbath.»
Le riche était profondément peiné et
tourmenté, il navait aucune réponse.
Mais, en lespace de quelques instants,
une idée lui vint à lesprit
: « Dans vingt jours, lannée actuelle
se termine. Je vais faire le
bilan des pertes et des bénéfices
de mes entreprises et ensuite je me
mettrai à respecter le Chabbath.
Permettez-moi, Monsieur le Rabbin,
de transgresser uniquement trois
chabbatot
»
Lorsque le Hafets Haïm entendit
cela, il se mit à pleurer et lui dit :
« Mon fils, mon fils, penses-tu que
le Chabbath mappartient pour que
je puisse te permettre de le profaner ?
Si le Chabbath mappartenait,
cela ne maurait pas dérangé de te
permettre den enfreindre quelques uns.
Mais le Chabbath appartient à Hachem,
Créateur de lunivers,
comment pourrais-je oser te laisser
profaner trois chabbatot ?
Le riche sémut des paroles du
Hafets Haïm si vraies et si
édifiantes.
Il lui répondit dune voix étranglée
par les sanglots : « Monsieur
le Rabbin, si javais su limportance
du Chabbath, je naurai jamais osé
en transgresser ne serait-ce quun seul. Jaccepte, de plein gré et avec
sincérité de respecter le Chabbath. »
Le juste le bénit alors pour une
guérison complète pour lui et sa
famille. Quelques jours plus tard,
ils avaient tous recouvré la santé.
Dès lors, il sappliqua à respecter
le Chabbath et se renforça même
dans lobservance des autres commandements.
Voila ,Janine, j'espère que cette histoire
vous aura plue et vous aura peut être
encouragé à ressentir un peu plus ce jour
si merveilleux qu'Achem nous a donné .
Je vous souhaite un merveilleux Chabat
rempli de lumières et de bénédictions