Iran : Une féministe condamnée au fouet !
04.07.2007
Delaram Ali, une féministe officielle du régime des mollahs, a été condamnée « au fouet et à presque trois ans de prison pour avoir participé à une manifestation en 2006 contre des lois jugées « discriminatoires » envers les femmes », a rapporté l’agence de presse ILNA. L’affaire fera l’objet d’un appel de son avocate Nasrine Sotoudeh. Nous assistons à un nouvel épisode du féminisme animé par les « fausses opposantes ».
Delaram Ali avait été interpellée en juin 2006 lors d’une manifestation féministe à Téhéran. « La peine infligée à Ali est trop lourde et nous allons contester ce jugement illégal », a dit Mme Sotoudeh, en expliquant qu’une « condamnation au fouet pour des activistes sociales et féminines va à l’encontre du droit international ».
Et pour les autres personnes est-ce que la « condamnation coranique au fouet » est acceptable ? Le discours de nos « féministes officielles » laisse à désirer…
Signalons que ces deux féministes, Delaram Ali et son avocate Nasrine Sotoudeh, ainsi que leurs camarades sont parmi celles qui ne parlent jamais de la pédophilie dépénalisée, cela fait trop sale et ces fausses opposantes ne veulent pas diaboliser le régime des mollahs. En revanche, toutes ces activistes participent à une campagne en faveur d’une pétition rassemblant un « million de signatures » en vue d’obtenir un changement des lois afin qu’elles garantissent l’égalité entre femmes et hommes, pétition qui bien sûr ne demande pas la fin de l’application de la charia.
Mais quelles que soient nos appréhensions sur la véracité de ces luttes féministes, une lecture au premier degré de cette info nous apprend qu’en l’année 2007, on peut être condamné à être fouetté sur la place publique pour différents délits.
Ainsi en 2005 un enfant qui avait été condamné à cette peine pour avoir interrompu le jeun pendant le ramadan mourut car le câble qui sert à fouetter le dos des condamnés atteint sa tête et lui explosa le cerveau.
Aucun de nos défenseurs des droits de l’homme, aucune de nos féministes, Shirin Ebadi, la FIDH, bref, personne n’a parlé de cet incident car le fait d’en parler remet en cause la nature islamique du régime.
Nous n’avons pas cité Marjane Satrapi dans le lot, car selon ses propres mots, elle « ne va pas en Iran donc ne peut pas savoir ce qu’il s’y passe ».
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