La victoire du Hamas à Gaza nous enseigne que la quatrième guerre mondiale (comme l'a appelée Norman Podhoretz) va être longue et dure. Elle nous apprend aussi que l'Occident est en train de perdre cette guerre.
Ces défaites ne mettent en question ni le courage ni la volonté des américains. Selon un sondage commandé en juin par American Solutions, 85 pour cent des américains ont affirmé qu'il était important de défendre l'Amérique et ses alliés. Seuls 10 pour cent étaient contre. Sur une question encore plus délicate, 75 pour cent des sondés ont pensé qu'il était important de vaincre les ennemis de l'Amérique. Seuls 16 pour cent ont exprimé leur désaccord sur ce point.
Ainsi la gauche dure ne représente que 16 pour cent en Amérique. Elle est dépassée dans un rapport proche de 5 contre un par ceux qui sont prêts à écraser nos ennemis.
La source de nos échecs ne doit pas être recherchée au sein du peuple américain mais chez les dirigeants dépourvus de colonne vertébrale et d'imagination qui peuplent le gouvernement, qui président aujourd'hui, au lieu de conduire l'action.
Ce qu'il y a de tragique dans le débat en cours à Washington, c'est que si la confusion et l'absence de résultats de l'administration Bush ont conduit les américains à désirer un changement de leadership, la politique dont la gauche se réclame aboutirait à une administration encore moins performante que celle du président Bush. Pourtant les leçons de l'Afghanistan, de l'Irak, du Pakistan, du New-Jersey, du complot contre JFK, des attentats algériens, du programme nucléaire iranien, du conflit au Liban et aujourd'hui de la défaite à Gaza, rendent indispensable une politique militaire sensiblement plus imposante et plus robuste que celle de M. Bush.
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