chabbat chalom paracha TSAV

20 h 01
21 h 09



paracha tsav


Tsav - en bref
Lévitique 6, 1 - 8, 36



D.ieu demande à Moïse qu’il ordonne à Aaron et à ses fils les lois qu’il leur appartient d’observer, en tant que Cohanim (prêtres), au cours de leur service dans le Tabernacle.
Un feu constant doit brûler sur l’Autel.
Sur ce feu sont entièrement consumés les holocaustes, les graisses des sacrifices de Paix (Chelamim), d’Expiation (’Hatat) et de Faute (Acham).
Sera également consumée la poignée de la fleur de farine prélevée de l’oblation (Min’ha) et de son huile.
Les Cohanim consomment la viande des sacrifices d’Expiation et de Faute ainsi que les restes de l’oblation.
Le sacrifice de Paix est consommé par celui qui l’a offert sauf pour certaines portions qui reviennent aux prêtres.
La viande sainte des offrandes ne peut être consommée que par des personnes rituellement pures, en lieu saint et en un temps précisément défini.
Aaron ainsi que ses fils demeurent sept jours dans le Tabernacle pendant lesquels Moïse les initie à la prêtrise.


Commentaire



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Paracha / À l'écoute de Dieu Retour

"Ceci est la règle du sacrifice expiatoire: à l'endroit où est immolé l'holocauste, là sera immolé l'expiatoire, devant l'Eternel."

(Lévitique, 6, 18)

Parmi les différents sacrifices dont nous entretient encore cette SIDRA , relevons l'offrande qui est présentée par celui qui a commis un péché.

Lorsqu'une telle personne voudra se libérer totalement de sa faute, après avoir fait pénitence et réparé le mal occasionné par elle, il lui faudra encore, pour tirer un trait final sur son péché et l'effacer complètement, offrir à l'Eternel un sacrifice expiatoire appelé 'HATAT .


A propos de cette offrande, la Torah précise qu'elle sera présentée à l'Eternel au même endroit de l'autel où, habituellement, est offert le OLA,l'holocauste, ce sacrifice destiné à être complètement brûlé en l'honneur de l'Eternel. Une précision identique est donnée également un peu plus loin, à propos du ACHAM(sacrifice expiatoire ) qui, lui aussi, est apporté par celui qui veut se faire pardonner un délit. Pourquoi, pour ces deux sortes de sacrifices, la Torah a-t-elle tenu à nous apporter une telle indication ?


Mettons-nous un instant à la place de l'homme quia commis une faute et qui est prêt à tout faire pour la réparer Voilà qu'il lui faut encore se présenter au Temple et offrir à Dieu un sacrifice.

Or, une telle offrande se faisait en public.

Aussi la Torah n'a-t-elle pas voulu que tous les fidèles ou les curieux assemblés là puissent se rendre compte qu'une personne donnée était en train d'offrir à Dieu un sacrifice pour se faire pardonner une faute. Sinon, ç'aurait été infliger au pénitent repenti un affront et une honte qui l'auraient marqué à tout jamais et l'auraient, éventuellement, empêché une autre fois de faire de nouveau pénitence.


C'est pourquoi, en lui faisant apporter son sacrifice à l'endroit où l'on offrait habituellement le OLA, la Torah a empêché qu'on puisse reconnaître la nature de son sacrifice et lui a donc épargné une humiliation inutile, Mais de plus, elle a tenu à nous faire comprendre que la pénitence était affaire privée - entre l'homme et Dieu - que les péchés n'avaient pas à être divulgués ni les pécheurs à être marqués publiquement.

Et cette façon de faire ne pouvait que faciliter le retour vers Dieu et la véritable pénitence.

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http://www.viejuive.com/2008/03/paracha-tsav-les-sacrifices.html


http://www.rabbinahman.com/PARACHA-TSAV-SHABBAT-HAGADOL-TEXTE-ET-VIDEOS_a377.html

Ce shabbat est également Shabbat ha-gadol, c´est à dire le grand shabbat.
Son nom dérive de Malachie 3:23 lu en haftarah ce jour:

"Or, je vous enverrai Elie, le prophète, avant qu'arrive le jour de l'Eternel, jour grand (gadol) et redoutable!"

Le jour de l´Eternel c´est le jour du Messie et selon la tradition le Messie viendra en Nissan. Le prophète Elie est considéré comme le messager du Messie.

Lectures pour ce jour:

Torah: Parashah de la semaine (Cette année parashah Tsav)
Haftarah: Malachie 3:4-24.

A la synagogue, le rabbin a coutume de prodiguer ce jour des enseignements ayant trait à Pessach et aux préparatifs de la fête.

Durant la prière de l´après midi (Min´ha) les fidèles ont coutume de lire des extraits de la haggadah de Pessach.

Dans certaines communautés surtout chez les safardes de Turquie et de Grèce, on a coutume ce jour là de donner aux enfants de nouveaux vêtements aussi appelle-t-on parfois ce jour "`hag ha-halbachah" ou "fête du renouvellement des vêtements".

tu m'apprends qq chose

TSAV Lévitique 6 :1 – 8 :36


Jour et nuit le feu de l´autel dans le parvis du temple doit brûler car le Judaïsme n´est pas une religion qui admet une différence de principe entre les époques « claires » et les époques « obscures ».
Si nous sommes soumis à de dures épreuves, si l´oppression et la menace obscurcissent notre pensée (la nuit), nous devons retrouver le signal lumineux du feu de l´autel pour rester dans la bonne direction.

LEV. 7 :11-34 : Loi sur le sacrifice de communion.

Le prêtre qui officiait et les prêtres de service se voyaient attribuer à chacun une portion du sacrifice de communion. Dieu recevait figurément parlant l´odeur agréable de la fumée ainsi que la graisse. C´était donc comme si Dieu, les prêtres et les offrants partageaient ensemble ce repas, ce qui sous entendait des relations de paix entre eux. Quiconque en mangeait en état d´impureté (pour l´une des causes quelconques mentionnées dans la loi) ou consommait le sacrifice au-delà de l´heure fixée (par temps chaud la viande aurait commencé à se putréfier) devait être retranché. Celui qui profanait ainsi le repas parce qu´il était impur lui-même ou parce qu´il mangeait quelque chose d´infect aux yeux de Dieu faisait preuve de mépris pour les choses sacrées.
Le sacrifice d´action de grâce était un sacrifice de communion qui avait pour but de louer Dieu pour ses dons et pour sa bonté de cœur. A l´occasion d´un tel sacrifice, on mangeait du pain avec levain et du pain sans levain avec la chair de l´animal.
Celui qui venait adorer, utilisait donc de la nourriture quotidienne. Le pain fermenté cuit chez soi dans un four ou une poêle n´était jamais mis sur l´autel comme offrande à Dieu. En cette circonstance la viande devait être consommée le jour même et pas le lendemain. Pour les autres sacrifices de communion, on pouvait manger la chair de l´animal le lendemain.

La graisse était vue comme la meilleure partie de l´animal. Dès lors, en offrant la graisse à Dieu, l´adorateur reconnaissait que les premiers morceaux, les meilleurs lui appartenaient. De plus il démontrait son désir de lui offrir ce qu´il avait de meilleur. Las graisse fumait donc sur l´autel comme odeur reposante pour l´Eternel. Par conséquent celui qui mangeait la graisse s´appropriait illégalement ce qui était sanctifié et empiétait même sur les droits revenant à Dieu méprisant ainsi les choses sacrées. Il était passible de mort.
La graisse pouvait toutefois servir à d´autres usages si elle provenait d´un animal mort de lui-même ou tué par une autre bête.

Le sang était le symbole de la vie et appartenait intégralement à Dieu. Il ne devait pas être consommé. Celui qui le consommait était passible de mort.

Pour l´offrande de paix, chacun doit pouvoir s´approcher de l´autel et l´offrande la plus humble n´a pas moins d´importance et de valeur que celle du plus riche. Mais lorsque ce sont des pains qui sont offerts la loi exige que ce soit des pains azymes (matzot). Le sens est sans doutes le même que celui de la matzah pascale qui veut éliminer le ´hametz, la pâte levée, symbole d´indépendance et de liberté illimitée. Le Juif ne connaît pas ce sentiment d´être seul maître de sa vie et de son sort. Il sait qu´au dessus de lui, Dieu est le grand bâtisseur de l´avenir et que le rôle de l´homme consiste précisément à coopérer à cette construction divine. La liberté mal interprétée mène à la rébellion et finit par une déclaration de guerre au principe divin. Le sacrifice de paix ne peut donc pas tolérer la présence du germe de « la levée » de cette monstrueuse affirmation de la seule compétence et de l´entière autonomie du genre humain. La paix entre Dieu et l´homme n´est garantie que lorsque la coordination est précédée de la soumission. Le pain non levée exprime cette idée et prend ainsi la place d´un symbole, sans équivoque.