Chevat
Nombre de messages : 2989 Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Une bonne lecture Dim 15 Juil - 20:11 | |
| Nouveau, unique, exceptionnel !!!
Comme vous êtes sympas, mes lecteurs fidèles et moins fidèles de « Géopolitique biblique » et sachant que je suis un mec cool et généreux, j’ai décidé de vous offrir un cadeau. Je vous offre mon dernier roman " Mon âme pour un baril " gratis, no charge. Mais attention, pas tout le roman, sinon je me fait assassiner par mon éditeur. A épisodes ! Comme ça, vous êtes obligés de me rendre visite sur mon blog et, en passant, supporter mes articles et qui sait, même les lire. A une périodicité que je n’ai pas encore définie. Alors forcément vous êtes obligés de venir tous les jours. Enfin, pour les plus fans d’entre vous.
Et comme en plus je suis "génial", je vais vous illustrer le texte avec des photos, pour que vous entriez mieux dans l’ambiance. D’accord, je ne suis pas le premier à le faire mais je ne le savais pas il y a encore dix minutes avant de rentrer dans Google. Allez on roule…. 1. Un jeune yéménite surdoué Daüd, alias Avigdor Yossef Kahalani dit Avi, s’enfonça voluptueusement dans son siège de première classe du Boeing 767 qui l’emmenait à Riyad. Décidément, ces Arabes savent vivre, pensa-t-il en savourant le délicieux repas qui lui fut servi. Le caviar iranien était particulièrement somptueux, même si un verre de vodka en aurait certainement rehaussé le goût, mais il voyageait sur Kowait Airlines où l’on avait tendance à respecter à la lettre les injonctions du Prophète et à ne pas trop tenir compte des règles de cacherout . Et Avi fréquentait depuis si longtemps les milieux islamistes qu’il s’était habitué au régime sec. Issu d’une famille yéménite arrivée en Israël dans les années cinquante, « sur les ailes d’un aigle » comme avait coutume de répéter sa grand-mère, Avi avait reçu jusqu’à 17 ans une éducation religieuse extrêmement stricte. Son père Absalon, qui fut bijoutier à Sanaa, était un juif qui suivait la Loi de Moïse à la lettre. Devenir éleveur de vaches dans un moshav , à cinq kilomètres de Gaza ne l’avait jamais amené à changer ses habitudes. Bien au contraire, il pouvait désormais appliquer scrupuleusement tous les commandements liés à la terre d’Israël. Il savait gré à tous ces juifs ashkénazes qui avaient eu la prodigieuse idée d’affréter une flotte d’aigles, à savoir des bimoteurs à hélice, pour faire sortir son peuple de ce Yémen maudit, et les conduire, selon la prophétie de Jérémie, vers la Terre sainte. De là à devenir mangeur de viande blanche, terme délicat employé en Israël pour désigner le porc, comme ces ashkénazes roumains, l’idée ne l’avait pas effleuré un instant. Mais Absalon Kahalani était un homme tolérant. À l’inverse de ses coreligionnaires tout de noir vêtus qui vivaient à Bnei Brak et à Jérusalem, il ne jugeait pas, ne condamnait pas ses frères non pratiquants, et l’idée de jeter une pierre sur une voiture qui se serait malencontreusement glissée dans son moshav un shabbat, lui était complètement étrangère. S’ils aiment la viande blanche, qu’ils en mangent. Seule la venue du Roi Messie pouvait amener les Juifs à respecter les commandements de la Thora transmis par Moïse. Lui-même, s’il attendait, comme il se doit, la venue du Messie, savait en définitive qu’il n’en avait pas vraiment besoin pour se conduire en bon Juif. Il connaissait la Loi, l’avait enseignée à ses enfants qui avaient appris très tôt à distinguer le pur de l’impur, le permis de l’interdit et savaient en particulier que le caviar était les œufs d’un poisson impropre à la consommation puisqu’il ne possédait pas d’écailles. Avi songea à son père en savourant ses œufs d’esturgeon. Il n’avait jamais remis en question les lois d’Israël mais ce n’était plus son affaire. Toutefois, l’idée de manger de la viande blanche le révulsait et il était satisfait de devoir infiltrer des réseaux islamistes plutôt que des nazis bouffeurs de cochon. Son existence avait bousculé lors de son incorporation dans l’armée. À dix-huit ans, Avi était un grand garçon extrêmement maigre. Il mesurait un mètre quatre-vingt-cinq et dépassait son père d’une demi tête. Il avait, comme sa mère, un nez d’aigle, des cheveux frisés et un teint sombre comme la plupart de ses coreligionnaires yéménites. Il pouvait passer pour un Bédouin, un Irakien, un Palestinien. Bref, pour un pur sémite. Il avait passé sans aucun effort ses examens du baccalauréat, à la grande indifférence de ses parents. Leur grand motif de satisfaction était que Avi, à 15 ans, était arrivé second au concours mondial de Tanakh. Ce concours, instauré par Ben Gourion, se tenait tous les ans à Jérusalem et visait à récompenser les meilleurs connaisseurs de l’Ancien Testament, âgés de moins de 16 ans. Des garçons et filles du monde entier, éduqués dans des écoles juives, se bousculaient pour y participer. Il n’était pas destiné aux produits de l’enseignement orthodoxe, où l’Ancien Testament était pratiquement ignoré au profit de la Mishna et du Talmud. Les enfants devaient connaître quasiment par cœur le Tanakh, reproduire la généalogie des Rois de Juda et d’Israël, leurs femmes, enfants et concubines, citer les miracles d’Ezékiel et surtout connaître chaque coin et recoin de l’Israël biblique. À ce jeu, Avi avait toujours excellé. Il possédait, comme son père, une excellente mémoire, affûtée au long des siècles par ces Juifs yéménites qui ne possédaient souvent qu’un livre par communauté. Agglutinés autour de ce livre, ils avaient appris à lire à l’envers, de côté, en biais, au-dessus des épaules d’un plus petit. La foi des Yéménites avait survécu grâce à la transmission orale, leur mémoire s’était affûtée comme le couteau du sho’hét, l’abatteur rituel, ou du mohel, le circonciseur. Avi n’avait pas besoin de livre, mais d’un maître ou plutôt d’un conteur qui lui narre le contenu d’un ouvrage. Et aussitôt les mots s’imprimaient dans sa tête avec une précision photographique. Lors de sa quinzième année, Avi fut présenté par ses professeurs au concours mondial du Tanakh qui, exceptionnellement cette année-là, se tenait à ……A suivre..... ICI | |
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guitl
Nombre de messages : 57558 Localisation : PARIS BIEN ENTENDU Date d'inscription : 20/11/2006
| Sujet: Re: Une bonne lecture Dim 15 Juil - 21:56 | |
| merci, Chevat. Vous savez que c'est vrai? ils lisent dans tous les sens !! | |
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ariella
Nombre de messages : 1353 Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: Re: Une bonne lecture Lun 16 Juil - 7:51 | |
| - guitl a écrit:
- merci, Chevat. Vous savez que c'est vrai? ils lisent dans tous les sens !!
Bien sur que c'est vrai! un de mes petits-fils etait au heder avec des enfants et instituteur yemenites et a 3 ans il savait lire dans tous les sens. A present il a 9 ans,est a l'ecole communale et je pense qu'il a oublie. | |
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guitl
Nombre de messages : 57558 Localisation : PARIS BIEN ENTENDU Date d'inscription : 20/11/2006
| Sujet: Re: Une bonne lecture Lun 16 Juil - 8:30 | |
| - ariella a écrit:
- guitl a écrit:
- merci, Chevat. Vous savez que c'est vrai? ils lisent dans tous les sens !!
Bien sur que c'est vrai! un de mes petits-fils etait au heder avec des enfants et instituteur yemenites et a 3 ans il savait lire dans tous les sens.
A present il a 9 ans,est a l'ecole communale et je pense qu'il a oublie. c'est dommage, c'est un truc qu'il ne faudrait pas oublier. Lire à 3 ans, c'est bien, en France à 5 ans ils ne savent pas. | |
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georges972
Nombre de messages : 24428 Age : 77 Localisation : Israel Date d'inscription : 20/11/2006
| Sujet: Re: Une bonne lecture Lun 16 Juil - 9:43 | |
| Moi je sais lire a l'envers pratiquement toutes les langues. Ca doit provenir du fait que je suis un gaucher contrarie (avant de devenir un gauchiste contrarie ) | |
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bernadette
Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 19/11/2006
| Sujet: Re: Une bonne lecture Lun 16 Juil - 10:12 | |
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| Sujet: Re: Une bonne lecture | |
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