Le comédien revient sur la tuerie de Toulouse, concerné par la banlieue qui l'a vu grandir. « Je les connais les Mohamed Merah, il y en a plein, mais qui ne deviennent pas forcément des Mohamed Merah.
Jamel Debbouze nous parle de l'affaire Mohamed Merah. L'acteur-vedette issu de Trappes vit depuis quelques années dans le Paris très chic de Saint-Germain-des-Près mais il sait d'où il vit et reste concerné par la banlieue qui l'a vu grandir. Des Mohamed Merah, il en connaît. Et justement, il sait d'autant plus pourquoi la récupération est dangereuse. Nous l'avons questionné sur le sujet à l'occasion de notre rencontre autour de la sortie de la comédie « Sur la piste du Marsupilami », d'Alain Chabat. Une question qui l'a mis de mauvaise humeur mais il a quand même accepté de nous répondre. « Car c'est important », nous a-t-il dit.
« C'est terrible ce qu'on est en train de faire avec cette histoire de Toulouse. Au lieu de dire que Mohamed Merah est un marginal, que son acte est un acte isolé, on lui donne une idéologie qu'il n'avait pas au départ, c'est certain, nous confie Jamel Debbouze. Je les connais les Mohamed Merah, il y en a plein des Mohamed Merah mais qui ne deviennent pas des Mohamed Merah. Là, on est en train de mettre dans la tête de jeunes qui ont le potentiel de Mohamed Merah de devenir des Mohamed Merah. Car, d'un coup, ce Mohamed Merah a défié le Raid tout entier.
Pour certains imbéciles, il y a une espèce de fierté et ils en font une sorte de héros. C'est là où c'est grave, où c'est dangereux. La récupération est terrible ! Par Marine Le Pen, par exemple. Or, c'est con d'instrumentaliser un truc qui peut avoir des conséquences aussi dramatiques. Ils ne s'en rendent pas compte car ils ne connaissent pas la banlieue, ils ne savent pas dans quel marasme sont ces gens-là qui vivent des frustrations permanentes.
N'importe quel frustré est un malade potentiel. On le sait. N'importe qui peut basculer. Je me demande d'ailleurs comment le monde reste aussi équilibré. Les gens devraient être encore plus fous que ça. Mais ça va, ça tient pour des raisons qui nous échappent.
Donc, évidemment, un gamin instrumentalisé par la société -il est sorti frustré de prison ; on lui a dit non pour le service militaire ; on lui a dit non pour la Légion où, normalement, on accepte tout le monde –, exclu de la société, a tous les risques de basculer. »
www.lesoir.be/actualité
réactions du BNVCA:
société" http://www.lesoir.be/actualite/fran...
Interrogé sur l’effroyable tuerie antijuive de Toulouse commise par l’islamiste Mohamed MERAH parce que les victimes sont des petits enfants juifs,et parce que le meurtrier est un islamiste Mr ,DEBOUZZE qui n’a aucun mot pour les juifs tués sauvagement, n’a de compassion que pour l’assassin et lui trouve des raisons à son basculement dans la violence.
Le BNVCA rappelle à cet acteur originaire de Trappes, que la synagogue de Trappes a été détruite le 10/10/2000 par un incendie criminel, probablement commis par un de ces Mohamed MERAH ; qui seraient nombreux ,selon lui..
Le BNVCA dénonce l’irresponsabilité de cet artiste qui semble excuser le meurtrier barbare d’écoliers juifs par un prétexte d’ordre social , une prétendue frustration, et occulte le motif réel.
N’en déplaise à DEBOUZZE, le meurtrier a été empoisonné par l’endoctrinement des fondamentalistes islamistes, et la propagande palestinienne qui est depuis 12 ans la source essentielle de cet antisémitisme qui a conduit aux meurtres d’ Ilan Halimi, Sebastien Sellam, et les petits juifs de Toulouse., de même que les incendies de synagogues,écoles juives,agressions de rabbins etc...
Nous considérons que les tentatives d’explications de DEBOUZZE ne peuvent qu’encourager les Merah potentiels à imiter celui qui devient un héros notamment quand des personnalités , des stars,comme Djamel DEBOUZZE accusent la société plutôt que de condamner les criminels et les idéologies qui les habitent.
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