Libération l'a pourtant déjà rappelé : Nicolas Sarkozy n'a pas toujours été hostile au vote des étrangers aux élections locales. En 2001, dans son livre, Libre, il écrivait : «A partir du moment où ils [les étrangers non communautaires, ndlr] paient des impôts, où ils respectent nos lois, où ils vivent sous notre territoire depuis un temps minimum, par exemple de cinq années, je ne vois pas au nom de quelle logique nous pourrions les empêcher de donner une appréciation sur la façon dont est organisé leur cadre de vie quotidien.»
Et quand il tente ce mardi matin de se rattraper en ramenant à «il y a quinze ans», ce n'est pas plus juste. Car il s'est déclaré pour cette mesure une nouvelle fois en 2005 dans le Monde. Encore, en 2008, il se disait favorable «à titre intellectuel» au vote des étrangers non européens aux scrutins locaux «sur la base de la réciprocité», tout en ajoutant ne pas «avoir de majorité pour faire passer» cette mesure. Mais tout cela, c'était avant de décider de l'orientation de sa campagne 2012.
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pirouette, girouette ......un peu ce que fait qq'un ICI qui se reconnaîtra