Des sources à l’intérieur de l’armée ont affirmé que la majorité des missiles que le Hezbollah cachait dans des terrains vagues au Liban ont été transférés dans des villages frontaliers du sud du Liban par l’organisation terroriste. Ce sont les habitants de ces villages qui gardent les armes. Le Hezbollah essaie par là d’empêcher Israël et la Finul de découvrir et détruire ses armes.
Ces mêmes sources ont déclaré à l’agence de presse AP que cette action faisait partie du processus de réarmement et de réorganisation entrepris par le Hezbollah depuis la fin de la deuxième guerre du Liban. Pendant la guerre, la majorité des batteries de missiles du Hezbollah ont été cachées dans des zones non peulées dans la campagne libanaise où le Hezbollah a creusé des tunnels.
Selon les renseignements dont dispose Tsahal, le Hezbollah a quitté la majorité de ses postes au sud Liban pour s’installer dans des villages au milieu de civils, ces derniers procurent une meilleure cachette pour l’organisation. Selon Tsahal, pendant la guerre, le Hezbollah a tiré des missiles sur Israël à partir de zones montagneuses ou de vallées, mais pas à partir de villages.
La porte parole de la Finul au Liban a refusé de réagir aux déclarations d’Israël. Les demandes de l’agence de presse AP aux chefs du Hezbollah se sont aussi heurtées à un refus.
Le ministre des Affaires étrangères francais Bernard Kouchner a assuré la semaine dernière avoir compris des dires des chefs du Hezbollah, invités à Paris parmi d’autres leaders libanais, que les soldats israéliens kidnappés par le Hezbollah, Eldad Reguev et Ehoud Goldwasser étaient en vie et que les négociations pour leur libération continuaient.
Le 28 juillet, Kouchner se rendra en visite officielle à Beyrouth afin d’essayer de faire avancer le dialogue entre les différents partis libanais.
Concernant les soldats enlevés et prisonniers au Liban, Israël a repoussé les affirmations de Kouchner, expliquant que les membres du Hezbollah qui s’étaient rendus à Paris ne savaient pas forcément ce qu’il était advenu des soldats israéliens ; leurs familles restent réservées et attendent une confirmation officielle.
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