""quand on a un cancer on reste chez soi""

ah bon...pestiféré

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/cancer-mon-collegue-m-a-dit-quand-on-est-malade-on-reste-chez-soi_1124275.html

adm-janine a écrit:

ah bon...pestiféré

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/cancer-mon-collegue-m-a-dit-quand-on-est-malade-on-reste-chez-soi_1124275.html

les autres ne sont pas obligés de supporter nos malaises, je suis désolée. Sauf s'ils sont gentils, mais aucune loi ne les oblige à l'être.
La solution est de ne pas en parler, moi je suis contre cette manie de déclarer son cancer autour de soi. Pourquoi faire, pour qu'ils nous plaignent?
"je vais bien merci" même quand on va mal, je trouve que c'est la moindre des politesses.
Personne sur le long terme, ne fera un travail à la place d'une autre personne, et personne n'a envie d'être la béquille d'une collègue de bureau.

de toute manière il ne faut pas se plaindre, aux USA ils ne sont pas soignés, quelquefois. Selon l'âge de la personne, ou Dieu sait quoi.
En France nous sommes chanceux, nous avons une bonne qualité de soins médicaux.

quand ces gens là seront atteints eux-mêmes, on verra, vu qu'une personne en france a de très gros risques d'avoir un cancer un jour....moi, autour de moi c'est frappant

pierre125 a écrit:

quand ces gens là seront atteints eux-mêmes, on verra, vu qu'une personne en france a de très gros risques d'avoir un cancer un jour....moi, autour de moi c'est frappant

autour de moi, ça pullule, mais nous ne nous plaignons pas. Sauf dans l'intimité à nos proches et quand ils le demandent, et encore.

tu sais qu'il y a ENCORE des gens qui ont honte de dire qu'ils ont un cancer ? comme si c'etait une maladie honteuse

adm-janine a écrit:

tu sais qu'il y a ENCORE des gens qui ont honte de dire qu'ils ont un cancer ? comme si c'etait une maladie honteuse

honte, pourquoi?
moi j'ai horreur que l'on me plaigne.
d'abord les gens n'en ont rien à foutre. Ensuite, quand je raconte, c'est parce que je me suis tirée d'un mauvais pas, et que je pense que je peux aider l'autre à reprendre du moral, c'est important dans toutes les maladies.
Je vais en ce moment à Curie en accompagnatrice, une maman m'a embrassée parce que j'avais redonné le moral à sa petite fille en jouant avec elle.
J'arrive, je fais un grand sourire même si je n'ai pas envie - je me lève toujours du pied gauche - et je plaisante sur les retards perpétuels, j'essaie de redonner le sourire aux autres. Un seul monsieur m'a résisté, quand je suis là j'essaie de faire "club Med". De parler d'eux, des trajets qu'ils font pour arriver. J'ai remarqué qu'un seul grand sourire, ça détend l'atmosphère - dans la vie courante, je m'en moque, je me moque de ce que pense l'Autre, franchement. Mais à Curie j'ai envie que les gens s'en sortent.
La petite fille ne savait pas encore parler, mais elle marchait - et elle se tapait sur la tête parce qu'elle était sans cheveux, pour tenter de m'expliquer. Alors quand tu vois ça, les petits enfants sans cheveux, qui jouent, qui rient, je me dis qu'à la limite, nous avons bien vécu, nous manquerons certainement, mais pas autant qu'un enfant à sa mère.