| forum sepharade-janine politique, divers |
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| Enfin l´été. | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Enfin l´été. Lun 18 Juin - 15:04 | |
| Je ne sais pas combien il fait à Paris mais à Munich il fait 35° cet après midi.
Et vacances à la fin de la semaine pour 4 semaines.
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| | | adm-janine Admin
Nombre de messages : 147666 Age : 77 Localisation : paname Date d'inscription : 19/11/2006
| Sujet: Re: Enfin l´été. Lun 18 Juin - 16:46 | |
| petit veinard
il fait tres moche à Paris, j'ai mis ma parka pour faire ma marche et meteo france prévoit de la pluie pour demain
tu fais quoi cette annee ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Enfin l´été. Lun 18 Juin - 16:53 | |
| Je ferai la vallée de la Moselle de Metz à Coblence ensuite la vallée du Rhin de Coblence à Karlsruhe avec une visite intensive du Shoum. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Enfin l´été. Lun 18 Juin - 17:13 | |
| Pour ceux qui veulent savoir ce qu´est le shoum, c´est un acrostiche hébreu formé de 3 lettres: shin, vav et mem pour les 3 villes rhénanes Speyer (hébreu Shpira), Worms (hébreu: Warmaiza) et Mainz/Mayence (hébreu: Magenza). Ces 3 villes etait le centre névralgique juif européen du haut moyen âge. Nombres de lois juives dans l´exil s´y sont décidé (monogamie). Mayence était la ville du Rav Guershom Ben Yehoudah plus connu comme Méor Hagolah (lumière de l´exil). Rachi a étudié à Worms. On peut visiter à Worms la très ancienne synagogue datant de l´an 1039. Refaite dans les années 60 A Speyer (Spira) le très ancien mikwé http://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Datei:Judenbad_Speyer_7_entrance_to_the_pool.jpg&filetimestamp=20060426100639
Dernière édition par COSMOS le Lun 18 Juin - 17:31, édité 1 fois |
| | | adm-janine Admin
Nombre de messages : 147666 Age : 77 Localisation : paname Date d'inscription : 19/11/2006
| Sujet: Re: Enfin l´été. Lun 18 Juin - 17:23 | |
| passionnant
fais nous des photos de ces villes
et à Worms, pense au massacre qu'ont subi nos freres
bonnes vacances, tu manqueras au forum | |
| | | adm-janine Admin
Nombre de messages : 147666 Age : 77 Localisation : paname Date d'inscription : 19/11/2006
| Sujet: Re: Enfin l´été. Lun 18 Juin - 17:27 | |
| La plus importante de ces croisades populaires, et celle est qui la plus impliquée dans les persécutions des Juifs, est celle dirigée par le comte Emich de Flonheim, un chevalier brigand de Rhénanie10. Parti au début de l’été 1096 à la tête d’une armée de 10 000 hommes, femmes et enfants, en direction du Main, puis du Danube. Il est rejoint par d’autres bandes, conduites entre autres par Guillaume Carpenter et Drogon de Nesle, et venant de Rhénanie, de Lorraine, de l’est de la France et même d’Angleterre. Quand il apprend l’intention d’Emich, l’empereur Henri IV, qui se trouve alors en Italie, ordonne que les Juifs soient protégés. Mais 22 Juifs ont déjà été tués à Metz et l’évêque de Spire abrite la communauté juive de sa ville dans son palais épiscopal10. Il ne peut cependant pas empêcher la mort de douze juifs de Spire le 3 mai. L’évêque de Worms tente également de protéger la communauté juive locale en les hébergeant dans son palais épiscopal, mais ce dernier est pris d’assaut par les croisés. Au moins huit cents juifs refusant le baptême y sont massacrés11,4.
www.wikipedia.org
ils sont morts LEKIDOUCH HACHEM pour la sanctification du NOM
quel courage! on en serait capable aujourd'hui ? moi en tout cas je ne suis pas sûre du tout, je le dis franchement, le mot mort me fait trop peur | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Enfin l´été. Lun 18 Juin - 17:35 | |
| - adm-janine a écrit:
- et à Worms, pense au massacre qu'ont subi nos freres
Bien sûr d´autant que c´est approche de Tishah be-av. Savez quelle prière spéciale dire en visitant un cimetière si on y a pas de proches? Je visiterai sans doutes celui de Worms. Peut-être y ai-je de très très lointains ancêtres? http://fr.wikipedia.org/wiki/Heiliger_Sand |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Enfin l´été. Lun 18 Juin - 17:42 | |
| Des Carolingiens à la première croisade
Dans l'empire carolingien, les Juifs doivent comme tout un chacun payer la dîme sur les marchandises. Des marchands juifs, les Radhanites, assurent les relations indispensables entre la chrétienté occidentale et l'Islam. Isaac le Juif devient même ambassadeur de Charlemagne auprès du calife Haroun al-Rachid en 797. Les Carolingiens protègent les communautés juives. Ils sont exemptés de service militaire contrairement aux hommes libres de l'Empire. Comme l'Église interdit le prêt à intérêt, les Juifs finissent par monopoliser cette activité. Sous les Carolingiens et jusqu'à la fin du XIe siècle, les marchands juifs exportent vers l'Italie, l'Espagne des esclaves, des fourrures, des armes et importent dans l'Empire des épices, des baumes, des dattes, des métaux précieux. Ils contribuent à faire des vallées du Rhin et du haut Danube des axes de circulation des marchandises importants. Les contacts entre les communautés de l'Empire franc et celle d'Espagne ou d'Afrique du nord sont nombreux, que ce soit sur le plan commercial ou sur le plan de la correspondance religieuse[5]. Sous Louis le Pieux, trois chartes sont accordées, mais elles le sont à des individus et certainement à leur demande. Elles garantissent aux Juifs la protection de leurs vie et biens, la liberté de commercer et la liberté religieuse (liceat eis secundum illorum legem vivere: « il leur a été accordé de vivre selon leur loi »)[6]. Les Juifs sont sous la protection directe de l’empereur et sont donc ses hommes. Si un Juif est tué, le meurtrier doit verser l’énorme amende de dix livres d’or soit, deux fois ce qu’il devrait payer s’il tuait un chevalier chrétien. L’argent va directement dans le trésor de l’empereur[7]. Un officier, le Judenmeister, est désigné pour défendre leurs privilèges[2]. Henri III menace au milieu du XIe siècle de la perte des yeux et de la main droite celui qui tue un juif[8]. Les Carolingiens favorisent même leur implantation. Certains seigneurs laïcs et ecclésiastiques font de même[9]. En 1084, Rüdiger, évêque de Spire, invite les Juifs à s'installer dans sa cité « pour augmenter mille fois l'honneur de notre ville », précise-t-il. Il leur accorde toute une série de droits connus sous le nom de privilège de Rüdiger[10]. Il leur laisse un quartier séparé dont ils peuvent monte la garde sur leurs murs «pour qu'ils ne soient pas importunés par la foule». Le quartier juif, situé près du Rhin est entouré d'un mur et comprend un cimetière et une synagogue. Les Juifs ont aussi leur propre police de quartier, le droit d'engager des serviteurs chrétiens et de vendre de la viande cascher aux non-Juifs. Ils peuvent faire venir des juifs étrangers. Leur bourgmestre est l'égal de celui de Spire. Ces privilèges sont confirmés par l'empereur du Saint Empire romain germanique en 1090[11] qui l'étend à Worms. La charte de Worms est renouvelée en 1157 par Frédéric Ier Barberousse, qui accorde également une charte à la cité de Ratisbonne en 1182[12]. Au XIe siècle, l'institution rabbinique apparaît dans les communautés rhénanes. Elle est basée sur la prééminence du rabbin, chef spirituel de la communauté, voire d'une région entière. Certains centres rhénans, Spire, Worms qui possède une synagogue de style byzantin construite en 1034, Mayence, donnent au judaïsme occidental une réputation de savoir et de piété à l'instar des centres français. Grâce à eux, le Talmud devient une œuvre surtout occidentale[9].
On peut se demander pourquoi les Juifs bénéficient d'une tolérance religieuse rare à cette époque. Les Juifs sont considérés comme les témoins de la passion du Christ, des conservateurs de l'Ancienne Loi, et comme le peuple appelé à la conversion à l'approche de la fin des temps[13],[14]. Au Xe siècle, la semaine sainte, qui commence à être l'objet de célébrations religieuses, devient une période de tracasseries voire de persécutions pour les Juifs[2].
Rabbenou Guershom, surnommé Meor HaGolah (Luminaire de l'exil), né en 960 à Metz et mort à Mayence en 1028, réunit autour de lui de nombreux élèves. Il approfondit l'étude du Talmud et de la Torah en s'inspirant de méthodes des académies talmudiques de Babylone. Il introduit l'interdiction de la polygamie, l'interdiction pour un homme de divorcer sans le consentement de sa femme, et l'interdiction des railleries envers les Juifs convertis de force qui retournent ensuite à leur foi. Sa renommée s'étend à tout le monde juif médiéval[15].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_Allemagne |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Enfin l´été. Lun 18 Juin - 17:44 | |
| Des croisades à la Réforme
Au cours des premières croisades, à la suite des rumeurs que les Sarrasins s'en seraient pris aux lieux saints avec le concours des Juifs, les massacres de populations juives d'Allemagne sont nombreux, principalement dans la vallée du Rhin. Présents depuis des siècles, les Juifs deviennent soudain des étrangers et des assassins du Christ qu'il convient de punir avant de délivrer les lieux saints[9]. Des communautés sont massacrées tout au long du chemin des Croisés en Rhénanie, à Spire, Mayence, Worms, Ratisbonne[16], d'autant plus exposées à l'épée qu'elles ont jugé improbables les avertissements en provenance des communautés juives de France. À Mayence, onze cents Juifs sont tués en une journée, la synagogue et les autres bâtiments de la communauté sont détruits. Si la communauté de Ratisbonne offre le spectacle insolite d'une baignade collective dans le Rhin (dans le Danube, puisque Ratisbonne est sur ce fleuve ?) pour échapper à la mort, la réaction la plus courante sera à l'inverse de la choisir pour sanctifier le Nom divin. Ces spectacles de suicides collectifs, les mères tuant leurs enfants et les maris leurs femmes, marqueront profondément l'imaginaire chrétien, menant à l'accusation de meurtre rituel contre les Juifs. Peut-être douze mille Juifs ont-ils péri en 1096[2]. Parfois des évêques protègent la communauté de la ville[17]. Le pape condamne ces violences, souvent l'œuvre de la lie de la société, mais que les auteurs des massacres ne sont jamais inquiétés, à l'exception d'un agitateur tué par l'évêque de la ville en personne. En 1097, les Juifs convertis de force sont autorisés par l’empereur Henri IV à revenir à leur foi[18], et certains de leurs biens leur sont restitués, moyennant une forte rançon.
Les massacres recommencent en 1146, lors de la deuxième croisade à l'instigation d'un ancien moine cistercien. Mais grâce à l'intervention énergique de Bernard de Clairvaux, les persécutions cessent et n'atteignent pas l'ampleur de celles de la première croisade. La reconnaissance de la communauté juive envers Bernard de Clairvaux est immense[19]. Vient ensuite le temps des accusations de meurtre rituel. En Allemagne comme dans toute l'Europe occidentale, les Juifs sont accusés de tuer des enfants lors de Pessa'h pour recueillir leur sang. À Pforzheim, Wissembourg et Oberwesel, les mêmes accusations se reproduisent. En 1270, les Judenbreter dévastent les communautés d'Alsace. En 1285, la communauté juive de Munich est accusée de crime rituel : cent quatre-vingt Juifs, hommes, femmes, enfants sont enfermés dans la synagogue et brûlés vifs dans celle-ci[20]. On compte 941 victimes du massacre de Wurtzbourg en 1298. La même année, le chevalier Rindfleisch ravage les communautés de Franconie[8]. Dans la seule cité de Rothenburg, on dénombre 470 victimes. De 1336 à 1339, des bandes de paysans pauvres, les Judenschläger (tueurs de Juifs), font régner la terreur de l'Alsace à la Souabe.
La peste noire qui ravage l'Europe à partir de 1349 est l'occasion de nouvelles accusations, celles d'avoir empoisonné les puits pour propager la maladie, et de nouveaux massacres. Le maire de Strasbourg refuse de croire aux rumeurs et déclare son intention de protéger les Juifs de la ville. Il est aussitôt démis de son poste et le 16 février 1349, plus de neuf cents Juifs périssent sur un bûcher[18]. Les biens des Juifs sont alors pillés et répartis entre les bourgeois de la ville, l'évêché et la municipalité. Cette dernière garantit l'impunité à ses citoyens ayant participé aux massacres[21]. Les Juifs de Worms sont les victimes suivantes et pas moins de quatre cents d'entre eux sont brûlés vifs le 1er mars 1349. Le 24 juillet, des Juifs de Francfort préfèrent s'immoler en holocauste, détruisant ainsi par le feu une partie de la ville. Le plus grand nombre de victimes est enregistré à Magenza (Mayence), où plus de six cents Juifs périssent le 22 août 1349. Dans cette ville, pour la première fois, les Juifs se défendent et tuent plus de deux cents émeutiers, mais devant le nombre de leurs agresseurs et la lutte inégale, ils se barricadent chez eux et, face au choix de mourir de faim ou d'être baptisés, mettent le feu à leurs maisons et périssent dans les flammes. Deux jours plus tard, c'est le tour des Juifs de Cologne et le même mois, les trois mille habitants juifs d'Erfurt sont victimes de la superstition populaire et de la haine.
Le dernier mois de 1349 voit l'attaque des Juifs de Nuremberg, et d'Hanovre. Après le retour au calme, les dirigeants des principautés et villes germaniques doivent déterminer la punition à infliger aux assassins des Juifs. L'empereur cependant impose une énorme amende de vingt mille marks en argent aux habitants de Francfort pour la perte qu'il a subie en raison du massacre des Juifs. D'autres amendes sont infligées par les officiers du trésor impérial. La sanction principale provient d'une loi impériale qui donne en héritage à l'empereur la totalité des dettes dues aux Juifs, si bien que les débiteurs, souvent à l'origine des troubles, ont très peu gagné de ces meurtres.
En 1510, quarante Juifs sont brûlés vifs dans la Marche de Brandebourg. Pour entretenir la mémoire des martyrs de différentes villes et régions, certaines communautés rédigent des Memorbücher. Ils permettent de rappeler le nom des martyrs le jour de Kippour et très souvent le jour anniversaire des massacres de la première croisade. Le traumatisme causé par les massacres des XIe et XIIe siècles est une des raisons qui provoquent chez les Juifs la prise de conscience d'être une nation en exil aspirant à son pays d'origine[9]. Petahia de Ratisbonne écrit même un Itinéraire en hébreu qui permet à la diaspora de connaître la Terre sainte.
Sur le plan religieux, le changement d'attitude vis-à-vis des Juifs, peut s'expliquer par les attentes eschatologiques. Il faut hâter le retour du Christ en convertissant le plus grand nombre de Juifs au christianisme. La papauté qui pense que les Juifs sont les « serfs de l'Église » ne s'oppose pas à l'altération du statut des Juifs de l'Empire[22].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_Allemagne |
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