en tout cas moi je préfère oublier ça :
'''''Dans le contexte qu'on connaît et avec tous les préjugés qu'on imagine, qu'y a-t-il de plus significatif, de plus symbolique à la façon qu'affectionnent les petits marquis des salons médiatiques parisiens, que cette réponse, rapportée par The Guardian du 26 avril, de Joe Goldenberg, 79 ans, juif français dont les parents ont été assassinés dans un camp allemand parce qu'ils étaient juifs, dont le restaurant kacher très connu du Marais fut victime d'une attaque terroriste à la bombe, et qui explique son vote pour Le Pen au premier tour ? (Ce n'est pas l'un des moindres phénomènes, et l'un des moindres signes de la crise, ce vote pour Le Pen d'une « sad and mistaken but we think quite sizeable minority » des 700.000 juifs français, selon les mots de l'avocat Michel Zaoui, du CRIF, rapportés par le même Guardian.) Voici, toujours selon le Guardian, les mots de Joe Goldenberg : Le Pen « représente par-dessus tout la défense de la France, un sens du patriotisme, un désir de restaurer l'ordre, c'est ce qui compte pour moi. » Ce vieux juif français (aussitôt soupçonné de sénilité par les voix autorisées qu'on imagine, chagrinées de voir bousculés les schémas conformistes), ce veux juif français meurtri par l'Holocauste, qui donne en quelques mots une leçon d'intégration française en parlant de patriotisme, qui donne une explication lumineuse de la crise en notifiant que ce patriotisme, c'est-à-dire l'identité collective par définition (et la simple sécurité du citoyen patriote dans son cas), est aujourd'hui menacé affreusement. '''''''
d'abord on n'est pas sûrs du tout qu'il y a 600.000 juifs en france
quant au vote de goldenberg, je préfère mettre ça sur le compte de la sélinité, sinon ça fait trop honte!