Les petites lâchetés et la complaisance de ceux qui gouvernent favorisent ces réactions. Ces grands cris de faux étonnés sont ridicules. Voici quelques lignes d'un article du Monde publié en décembre 2005 :
"Les idées de l'extrême droite incarnées par Jean-Marie Le Pen continuent de se banaliser. Un sondage de l'institut TNS-Sofres sur « l'image du Front national (FN) dans l'opinion », réalisé pour Le Monde et RTL après la crise des banlieues, montre que de moins en moins de Français rejettent « les positions de Jean-Marie Le Pen sur les grands problème s ». Ils ne sont plus que 39 % à les trouver « inacceptables » en 2005, soit 5 points de moins qu'en 2004 et 9 de moins qu'en 1997. Ils préfèrent à 43 % les qualifier d' « excessives », alors qu'ils étaient 37 % à le faire l'an passé. La hausse s'élève à 6 points en un an. "
Article publié le 15 Décembre 2005 par Christiane Chombeau.
Le sondage de 2006 : il est intéressant de regarder les questions posées. Les titres de la presse sont stupides. Au lieu de montrer du doigt une partie de la population excédée (on le serait à moins), il serait plus utile d'analyser ses réponses. Ce n'est pas la xénophobie qui la motive. Et 65% des personnes interrogées pensent que le Front national et Jean-Marie Le Pen représentent un danger pour la démocratie en France. Des titres méprisants. Pour faire peur ? Informer serait urgent !
L'attachement à son pays n'est pas une valeur d'extrême droite. Mais si tous renient les valeurs qui nous rassemblent (rassemblaient ?), il est facile à n'importe quel extrêmiste de feindre y tenir.
Improbable Fraternité sans laquelle Liberté et Egalité ne peuvent exister.
Le site Tns-Sofres.
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