Le Général Darmon (président d’honneur de l’association France-Israël) est mort
Hommage de Stéphane Juffa (EXTRAITS) © Metula News Agency
vendredi, 21 septembre 2012
Michel Darmon était un home de convictions et une "grande gueule".
Il n’est guère une institution ou un homme politique avec lequel il n’ait croisé le fer durant sa carrière ; aussi, on ne se lasse d’être surpris en observant l’unanimité qu’il fait en passant l’arme à gauche.
Il a longtemps été la terreur de la communauté et du CRIF. Parce qu’il fut toujours le premier à monter aux barricades et probablement le dernier des Parisiens à se foutre du politiquement correct comme de sa dernière chemise. Il servait l’armée, la France et Israël, pas la diplomatie !
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Nous n’étions pas d’accord sur tout, je le trouvais "systématiquement à droite", presque clanique dans ce sens. La droite avait toujours raison, la gauche, toujours tort. Et je me rappelais que Paris est un monde manichéen.
Mais j’ai toujours admis que tout ce que Darmon m’a dit dans sa vie était sensé et juste. Il réfléchissait vite. Longtemps avant que le CRIF, Karsenty et Landes ne sachent où se situait Nétzarim, plus longtemps encore avant que nous ne rappelions à Yehouda David que c’est lui qui avait opéré Jamal en 1994, l’amiral avait saisi que la télévision publique française s’était livrée à la plus grande imposture de l’histoire de l’audiovisuel.
Au cœur de la France, lieu du délit, où, par habitude, les yeux se baissaient et les lèvres se cousaient, Darmon, lui, accusait. Encore, à haute et intelligible voix.
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