merci à Meir Weintreter
Meïr Waintrater
LES CRIMES DE L'EXTRÊME-GAUCHE FRANÇAISE, SELON COUNTERPUNCH
Le journal en ligne CounterPunch, qui représente aux États-Unis ce qu’il y a de plus proche de ce que nous appelons en français le milieu «rouge-brun», publie une philippique signée Gearóid Ó Colmáin dénonçant «la mort de la liberté de parole en France». La cause? Jean Bricmont n’a pas pu prendre la parole à la Fête de L’Humanité.
Au passage, le chroniqueur de CounterPunch reproche à L’Humanité d’avoir «pleinement soutenu la déstabilisation de la Syrie par l’OTAN». Il s’en prend aussi au Front de Gauche et à son dirigeant «Jean Luc Melanchon» [sic], un «démagogue» et un «fourbe menteur» qui «fait semblant de soutenir Hugo Chavez» mais n’a pas protesté, contrairement à ce dernier, contre l’«agression militaire» dont fut victime le régime de Khaddafi.
L’honorable chroniqueur de CounterPunch ne mâche pas ses mots: «L’“extrême gauche” française n’est rien d’autre qu’un amas méprisable et disparate de lâches, de menteurs et d’imbéciles, dont les egos démesurés et les slogans creux expriment bien le cynisme absolu de la classe petite-bourgeoise corrompue dont ils sont les représentants». L’un des crimes de ces gens-là est de persécuter «les intellectuels qui dénoncent le sionisme», comme Jean Bricmont et Michel Collon.
L’avenir de la gauche française, nous apprend encore CounterPunch, tient maintenant à deux partis politiques: «l’URCF, Union de Révolutionaires-Communistes de France» et «le PRCF, Pôle de la Renaissance Communiste en France». Ouf! Nous voilà rassurés.