Révélations sur l’échec du Hezbollah à prendre d’assaut le siège du gouvernement libanais
L’armée libanaise, très sollicitée, sera récompensée . La récompense de l’armée peut se révéler une "arme fatale" aux mains du gouvernement.
Une mise en garde ferme et des menaces de ripostes douloureuses ont été adressées à la Syrie. Damas a fini par empêcher ses agents au Liban, Hezbollah, Amal et Aoun, de prendre d’assaut le grand Sérail.
Selon les sources de MediArabe.info , le Hezbollah, le mouvement chiite Amal et le Courant Patriotique Libre (CPL) du général Michel Aoun, avaient planifié « un débordement des manifestations », sous l’effet des discours enflammés, dimanche 10 décembre, en vue de prendre « le Sérail » (siège du gouvernement) d’assaut, et concrétiser le renversement du gouvernement. Ce plan avait été annulé à la dernière minute, à la demande de la Syrie. En effet, selon nos sources, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, en visite à Téhéran et à Damas (5 et 6 décembre), soit quelques jours avant la manifestation, avait transmis aux Syriens un message très ferme assorti de menaces les mettant en garde contre la prise du Sérail.
Cette position transmise par la Turquie est en effet l’expression de l’ensemble de la communauté internationale, à l’exception de l’Iran et de la Syrie. Les pays arabes sunnites, qui ont régulièrement été victimes du bellicisme syrien, refusent désormais de se taire au nom de la sacrée union arabe, depuis que la Syrie est sortie des rangs et s’est jetée dans les bras de l’Iran. Les pays arabes n’ont pas oublié les propos de Bachar Assad dans son discours de la victoire divine. Maintenant, chose nouvelle, ils accusent les Services syriens d’aider les terroristes à déstabiliser l’Arabie, la Jordanie et l’Egypte. La riposte de ces pays se déroule au Liban, à travers leur soutien sans faille au gouvernement.
la suiite......
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