Bonnes nouvelles pour les droits de l'homme3 -
ONU : la Libye critiquée après avoir pris la tête d’un comité anti-racisme
Les organisations de défense des droits de l’homme sont choquées par la désignation de la Libye à la présidence d’un comité des Nations unies chargé de préparer une nouvelle conférence internationale contre le racisme.
La conférence, prévue pour 2009, doit passer en revue les mesures adoptées depuis la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance tenue à Durban (Afrique du Sud) en 2001.
Le comité de préparation dirigé par la Libye comprend 20 Etats et tiendra sa première session du 27 au 31 août à Genève. Deux autres réunions préparatoires seront organisées en 2007 et 2008 pour cette conférence dont le lieu n’a pas encore été choisi.
La Libye a été désignée par consensus en juin, sur sélection du groupe africain, par ses pairs du comité préparatoire. L’Arménie, qui avait présenté sa candidature, l’a retirée au dernier moment.
Cette désignation est passée inaperçue à l’époque, mais pour Antoine Madelin, de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), elle n’est pas "une bonne nouvelle". "La Libye n’est pas connue pour le respect des droits de l’homme, y compris le respect des normes contre le racisme.
Le rapport d’Amnesty international de 2007 sur la Libye souligne également les mauvais traitements infligés aux étrangers : "les étrangers arrêtés parce qu’ils sont en situation irrégulière sont souvent frappés ou soumis à d’autres formes de mauvais traitements durant leur détention".
"Ils sont expulsés lors d’opérations collectives, sans être autorisés à rencontrer un avocat ni bénéficier d’un examen individuel de leur cas", note le rapport d’Amnesty.
Lors de sa libération, le médecin d’origine palestinienne condamné avec cinq infirmières bulgares après avoir été accusé d’avoir inoculé le virus du sida à des enfants, a relevé que "seuls des étrangers ont été accusés dans cette affaire".
En 2003, la nomination de la Libye à la présidence de la Commission des droits de l’homme de l’ONU (remplacée par le Conseil des droits de l’homme) avait déjà provoqué l’ire des défenseurs des droits de l’homme. Cette nomination avait également servi d’argument, parmi d’autres, pour saborder la défunte Commission, qualifiée d’organe "décrédibilisé".
La Conférence de Durban avait également essuyé d’âpres critiques.
Selon un représentant des Nations unies, l’ONU avait alors été fustigée par les Etats-Unis et Israël qui l’avaient accusée de s’être "laissée déborder".
Al-Oufok
Site du Mouvement Démocratique Arabe
Vous imaginez la Libye Reine des droits de l'homme? non? moi oui. Demandons donc à sarkozy si la France a dit "amen" à cette honte, si Kouchner en tant que ministre a approuvé.
Et L'Allemagne? et l'Europe en général? l'Europe est-elle absente de l'ONU, l'europe a mal à la gorge, elle ne sait gueuler que contre Israël?