le silence de l'unesco à gaza

http://israel-chronique-en-ligne.over-blog.com/article-l-unesco-silencieux-sur-la-destruction-par-le-hamas-d-un-site-du-patrimoine-mondial-pour-l-utiliser-117119698.html

merci Sarkozy d'avoir voté pour l'entrée de ces primitifs à l'Unesco ! aucun respect de la beauté, des œuvres de la civilisation

http://unwatchenfrancais.blogspot.fr/2013/04/silence-de-lunesco-suite-lutilisation.html

pierre125 a écrit:

http://unwatchenfrancais.blogspot.fr/2013/04/silence-de-lunesco-suite-lutilisation.html

Histoire de relativiser quelque peu : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/4ea05c52-a862-11e2-9b26-02b811c96c13/A_Gaza_la_guerre_des_pierres#.UXaK37XXniM

Pour ceux que ça intéresse bien évidemment...

fr6 a écrit:

Histoire de relativiser quelque peu : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/4ea05c52-a862-11e2-9b26-02b811c96c13/A_Gaza_la_guerre_des_pierres#.UXaK37XXniM

Pour ceux que ça intéresse bien évidemment...

Il faut être abonné pour avoir accés à ce lien.

Mais on peut avoir accés à l'article en passant par ce lien (le cache) qu'il faut copier/coller dans sa totalité (ne pas cliquer dessus !)

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:D_a3HjSFvi0J:www.letemps.ch/Page/Uuid/4ea05c52-a862-11e2-9b26-02b811c96c13/A_Gaza_la_guerre_des_pierres+A_Gaza_la_guerre_des_pierres&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

Merci.

Marche pas non plus (fonctionne une fois puis ça bloque... Même en vidant le cache)

Etonnant, en passant par une recherche google et en cliquant sur le lien donné ça marchait à chaque fois, bizarre des fois internet...

Citation :

A Gaza, la guerre des pierres

Le site de l’ancien port d’Anthédon, dans la bande de Gaza, serait endommagé par des installations du Hamas. C’est surtout l’abandon et le manque de fonds qui menacent les sites archéologiques. Genève, comme le reste de la communauté internationale, se désintéresse de l’enjeu

A première vue, ce n’est guère plus qu’un terrain vague. Le sable, transporté par le vent de la plage toute proche, recouvre les broussailles clairsemées. Ça et là, quelques ruines, où jouent parfois des enfants pieds nus. Bienvenue à ce qui fut autrefois le grandiose port d’Anthédon, l’un des carrefours des civilisations antiques qui, durant deux millénaires, servit comme l’un des débouchés maritimes à la Route de l’encens. Ici, sous le sable, se cachent des siècles d’histoire. Le site contient suffisamment de trésors archéologiques pour que les Palestiniens aient décidé de le faire figurer sur leur liste de candidats au rang de monuments inscrits dans le Patrimoine de l’humanité.

Mais Anthédon, actuelle Blak­hiyah située dans le nord de la bande de Gaza, est aujourd’hui au centre d’une polémique grandissante. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre jusqu’aux portes du siège de l’Unesco, à Paris. Amplifiée et dénaturée par divers médias et organisations pro-israéliennes, elle a de quoi faire trembler l’organisation de l’ONU pour l’éducation, la science et la culture, déjà sérieusement mise à mal après qu’elle a accepté d’accueillir la Palestine parmi ses membres, en 2011. «Le Hamas utilise un site du patrimoine mondial comme camp d’entraînement militaire, l’Unesco se tait», titre, comme des dizaines d’autres, le site juif-info.

En cause: la construction, sur ce site d’une superficie de 50 hectares, d’une caserne et d’installations de police. Dans la presse locale, qui a été la première à parler de l’affaire, un responsable du Ministère du tourisme et des antiquités à Gaza, Mohammed Khela, le reconnaissait sans détour: «Nous ne pouvons pas nous mettre en travers de la résistance. Nous sommes tous part de cette résistance. Mais nous promettons que les installations seront limitées et qu’elles n’endommageront pas le site.»

A l’Ecole biblique de Jérusalem, Jean-Baptiste Humbert «ne décolère pas». Pendant dix ans, ce père dominicain s’est consacré corps et âme à ce site, dont il a dirigé les travaux de fouilles, chapeau de paille sur la tête et truelle à la main. Mais sa colère n’est pas dirigée contre le Hamas palestinien. «La bande de Gaza est enfermée, écrasée, humiliée. Laissés seuls, les Palestiniens ne pourront jamais résoudre ces questions. C’est nous, Europe et Etats-Unis, qui sommes en train de fabriquer l’islamisme là-bas.»

Les «terrains vagues» ne sont pas légion dans une bande de Gaza minuscule où se concentrent 1,8 million de personnes. C’est même un luxe particulièrement rare. Dans le seul camp de réfugiés de Shatteh, qui borde l’antique Anthédon, 80 000 personnes s’entassent. Les bâtiments en brique, mais aussi des hôtels plus luxueux, ne cessent de se rapprocher. Or, l’eau commence à manquer, et un projet de construction d’une gigantesque station d’épuration menace lui aussi d’empiéter sur les vestiges hellénistiques, romains ou byzantins, au risque de les faire disparaître. «Les Palestiniens doivent bien se soucier des questions sanitaires. C’est une nécessité, poursuit Jean-Baptiste Humbert. Mais il ne faudrait pas que cela conduise à détruire totalement le site.»

Fadel el-Otol connaît bien la réalité des sites antiques palestiniens. Aujourd’hui, en l’absence complète d’équipes d’archéologues étrangers, il est même devenu l’un des derniers garants de leur préservation. Non seulement celui de Blakhiyah/Anthédon mais aussi celui du monastère byzantin de Saint-Hilarion, plus au sud, considéré également comme un prétendant sérieux à figurer au Patrimoine de l’humanité. «Les herbes poussent, des murs s’écroulent suite aux pluies, des voûtes sont menacées, les passerelles que nous avons érigées pour le public risquent de s’effondrer», détaille-t-il au téléphone. Pour le seul site d’Anthédon, laissé pratiquement à l’abandon depuis l’installation du Hamas au pouvoir à Gaza, il faudrait 2000 camions pour déblayer le sable qui s’est accumulé, assure le Palestinien.

Cette débâcle, pourtant, ne veut pas dire que le pouvoir de Gaza se désintéresse de l’archéologie, un thème qui figure de longue date parmi les enjeux essentiels du conflit de légitimité qui oppose Israéliens et Palestiniens. A l’Université islamique de Gaza, Fadel el-Otol partage parfois son savoir avec des dizaines d’étudiants – et d’étudiantes – inscrits en archéologie. Le Hamas a même ouvert un musée à Gaza et démarré son propre site de fouilles dans le sud, à la frontière avec l’Egypte. Mais ce sont souvent des chômeurs qu’il emploie à tour de rôle, sans aucune formation spécialisée, davantage préoccupé par sa volonté de fournir du travail à la population que par le fait de mener des excavations dans les règles.

Maître d’œuvre du site du monastère d’Hilarion, le Français René Elter salue pour sa part le fait que, tous les jours, des dizaines d’écoliers sont envoyés en autobus pour visiter ces vestiges chrétiens. «Il y a beaucoup de respect, localement. Tous les acteurs sont conscients que ce site peut apporter beaucoup aux Palestiniens en termes d’ouverture au monde et de formation. Cela peut paraître paradoxal, mais le Hamas fait partie de cette sorte de consensus qui règne à Gaza sur la question.»

Pourtant, René Elter confirme aussi l’état de délabrement général. Soucieux de ne pas donner le sentiment de soutenir le Hamas, les donateurs se détournent. A la frontière, les contrôles israéliens sont implacables, même pour les détenteurs de visas diplomatiques, qui visent à décourager toute tentative de contact suivi. «Aujourd’hui, seuls quelques ouvriers qui travaillent avec nous depuis vingt ans s’occupent de la préservation. Si rien n’est fait, le site va s’effondrer sur lui-même dans deux ou trois ans. Ce sera l’hécatombe», met-il en garde. La nuit, faute d’argent pour payer des gardes, ce sont les ouvriers eux-mêmes qui se relaient pour assurer la protection de l’endroit, de manière bénévole.

René Elter insiste: «Ce site est irremplaçable dans le contexte de Gaza, ne serait-ce que pour aborder avec les enfants l’existence d’autres cultures religieuses.» Or l’archéologue estime qu’il faudrait entre 300 000 et 400 000 dollars pour pérenniser le site et le protéger du risque de déprédations. Car à Gaza tout manque, et même les matériaux de construction. Parfois, les habitants sont tentés de s’emparer de plaques de marbre antiques pour en faire… du gravier utilisé dans le béton.

Cet embarras international et ces incohérences face à la bande de Gaza trouvent leurs prolongements à Genève. En 2007, les autorités de la ville avaient reçu en grande pompe le président palestinien, Mahmoud Abbas, en marge d’une exposition au Musée d’art et d’histoire consacrée à Gaza. La collection montrée à l’époque appartient à un entrepreneur local, Jawdat Khoudary. Genève s’était associée à un vaste mouvement international (comprenant l’Unesco, d’autres organismes onusiens ainsi qu’un musée grec) pour participer à la construction d’un musée archéologique qui abriterait la collection. Depuis lors, le musée a bien été érigé, à proximité du site d’Anthédon. Mais c’est un musée entièrement privé. Jawdat Khoudary l’a financé de sa poche. «Notre programme n’est pas abandonné, mais il est suspendu, étant donné le caractère compliqué de la situation», explique un porte-parole de la Ville.

Dans l’immédiat, l’embarras est perceptible chez les Palestiniens. Préoccupés à l’idée que la Palestine puisse recourir auprès de l’Unesco aux questions de la sauvegarde du patrimoine afin de dénoncer l’occupation, les Israéliens se frottent les mains devant ce retournement de situation. Voilà désormais l’Autorité palestinienne troublée par les agissements du Hamas à Gaza, où elle n’a pratiquement aucun contrôle. A l’antenne de l’Unesco à Ramallah, c’est le silence radio. Et dans la presse pro-israélienne déchaînée, il n’est venu à l’idée de personne de rappeler qu’aussi bien le site d’Anthédon que celui du monastère d’Hilarion ont été endommagés par les bombes et les chars d’assaut israéliens, au cours d’incursions menées par l’armée.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/4ea05c52-a862-11e2-9b26-02b811c96c13%7C3#.UXaQ0rXXniM

pierre125 a écrit:

merci Sarkozy d'avoir voté pour l'entrée de ces primitifs à l'Unesco ! aucun respect de la beauté, des œuvres de la civilisation

Ah ca, on ne remerciera jamais assez notre ami Nicolas....