Rien de bien nouveau sous le social du capitalisme sauvage. Lapid a du faire face a une realite qu'il ne connaissait pas lorsqu'il etait en campagne electorale: un deficit budgetaire enorme de plus de 15 milliards de shekels, deficit cree par Bibi et ses precedents ministres.
Il n'avait pas beaucoup de choix, surtout, qu'il est, lui aussi adepte du liberalisme economique: faire payer les pauvres et surtout les classes moyennes: augmentation de l'impot sur le revenu de 1.5% pour toutes les tranches de revenus, augmentation de la TVA de 17 a 18%, reduction des allocations familiales a 140 shekels par enfant et par mois, augmentation du prix des medicaments, coupure severe des budgets sociaux, augmentation des impots indirects (sur l'essence, le tabac, l'electricite).
La coupe du budget de la defense sera remise a la saint-glinglin comme d'habitude, de meme que les budgets aux yechivot et aux colons.
En fin de compte, on s'apercoit, trop tard d'ailleurs, que Lapid n'etait pas la panacee (je ne l'ai jamais soutenu, sachant qu'il ne representait que le bling-bling de Bibi).