repulsif anti sdf

http://www.lefigaro.fr/france/20070825.WWW000000091_tolle_apres_le_recours_a_un_repulsif_anti_sdf_a_argenteuil.html

Je connais bien l'endroit et le probléme. Quelques clodos se sont installés aux abords du centre commercial véritable moteur économique de la ville.
Ils campent sur des lits de camp, font leur besoins partout cela incommode les passants et les riverains, c'est pas marrant d'avoir ce spectacle sous les yeux de jour comme de nuits ( nuisances de toute sorte ). La mairie leur a poposé un abris social ils refusent..;C'était donc ça ou la matraque comme dans les autres villes. Encore une affaire montée en épingle par les petits bourj de gauche.

pas besoin d'etre un bourj de gauche pour penser qu'on ne traite pas des etres humains comme si c'etait des rats ou des chiens, tu ne crois pas?

Certaines personnes décident d'elle même de se comporter en chiens alors rien d'étonnant que l'on ne trouve que des solutions canines à leur probléme.

As-tu bien lu que ces produits étaient dangereux ?

ll y a de plus en plus de femmes et d'hommes coupés de toute attache. Parmi les non-marginaux combien vivraient encore décemment sans leur famille ou ceux qui les aiment ? Cet article ne parle pas de criminels mais de laissés pour compte dans une société où il n'y a pas de place pour tous. Certains étaient fragiles. D'autre non.

Naturellement leurs comportements ne m'enthousiasment pas. Oui en ville il m'arrive de faire un détour. A cause des chiens qui les accompagnent souvent. Pourtant aucun ne s'est jamais montré agressif. Je sais qu'il faudrait à certains, ne serait ce que pour vivre dans un immeuble normal, un temps de réadaptation. Mais les chasser comme on chasse des animaux nuisibles non.
Je sais, il est plus convenable et moins dérangeant de supporter la grande pauvreté en silence. Que veux-tu, tout le monde n'a pas la stature du père noble au théâtre. Et les scènes décrites ne sont pas à mon goût.

As-tu bien lu que ces produits étaient dangereux ?


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Les produits ne sont dangereux que s'ils ne sont pas dilués dans l'eau. donc bien utilisé pas de probléme.

Est ce que tu t'es demandée pourquoi il n'y a pas de clodo dans certains quartiers de Paris ? Dans certaines villes ?

Pourquoi les villes de banlieue devraient elles tout supporter ? Accepterais tu de vivre dans un appart avec les fenêtres ta chambre à coucher ou celle des enfants donnant sur ces gens qui chient devant tout le monde se saoulent,puent et gueulent toute la nuit ? Un appart que tu aurait payé plus de 150 000€??

tout le monde a raison, eux ils veulent vivre ils auraient bien aimé avoir un appart tu sais!
et les autres en pâtissent, je sais tres bien, c'est pas drôle de les avoir pres de chez soi et en plus des incommodités, parfois ils font peur parce qu'ils sont bourrés mais ce sont quand meme des humains pas des animaux

Je crois que le maire d'Argenteuil devrait etre revoque, pour dilapidations non controlees des fonds municipaux. En effet, il y a un produit beaucoup plus efficace que ce "Malodore", et qui a le tres net avantage de n'etre employe qu'une seule fois, c'est le "Zyklon B", qui de plus a ete fabrique en France, donc pas besoin de l'importer.

Pendant que tu y es rappelle aussi que c'est un juif qui l'a inventé !

Pour rigoler aussi tu te rends à la mairie d'Argenteuil et tu leur demande ou qu'ils on planqué les fours crématoires ?

[quote="adm-janine"]tout le monde a raison, eux ils veulent vivre ils auraient bien aimé avoir un appart tu sais!

Jeanine, il y a un article dans le parisien aujourd'hui, il y a un couple à qui on a proposé un appart eh bien non ils préfèrent vivre dans la rue devant le centre commercial, les gens leur disent bonjour et les connaissent

Jacquot j'ai bien dit qu'ils avaient besoin d'un temps de réadaptation. De structures pour les accueillir. Sur l'autre forum j'avais parlé d'un immeuble devenu invivable. Et peut-être aussi d'une femme âgée dans une toute petite ville. Le maire-de-gauche qui soignait ses quotas de bonnes œuvres l'avait encouragée à louer une partie de sa maison (matériellement c'était très faisable) à des marginaux. La chose n'a pas été présentée ainsi, bien sûr.
Au bout d'un moment c'était insupportable. Il a été très difficile de les faires partir : protégés par des lois. Cette femme avait peur. Oui, l'alcool, etc...
Je dis seulement qu'il n'est pas pensable de nous exposer à de telles situations. Ni de traquer ces gens. Parler de réadaptation est sans doute utopique. Se réadapter à quoi ? Et pourquoi ? Plus de travail ou des acitivités temporaires ne permettent pas de mener une vie normale. Mais ceux dont nous parlons n'en sont plus là depuis un moment.


...

le maire dément ce qui a été écrit dans la presse, qui dit la vérité ??????

http://fr.news.yahoo.com/ap/20070826/tfr-argenteuil-repulsif-sdf-56633fe_1.html

Et si j'étais née pour me trouver à la place de ces gens qui ne peuvent
même pas se cacher pour que personne ne se rende compte de leur
clochardisation ? Alors que la clochardisation peut arriver à n'importe
lequel d'entre nous en perdant son statut social, son statut familial
et en sombrant dans la dépression, même avec un toit au dessus de
la tête...
Pensez avec respect à tout ceux qui voyagèrent dans les conditions
que l'on connaît... et vécurent aussi la déshumanisation la plus
complète. Que furent-ils pour vous ces Juifs auxquels on avait retiré
toute dignité ?
EUX forcément, à votre place, comprendraient mieux
cette population, pour avoir vécu la pire des conditions humaines en
leur temps. C'est bien la peine pour le savoir, d'en faire un devoir
de mémoire, si dans vos propres tripes, vous refusez de vous dire
que tout être humain quelle que soit son apparence est à respecter.
en voyant vos grand-parents ainsi dans leurs camps. Avant, ils furent
rafinés, bien élevés, avaient de bonnes situations ou de bons métiers
d'artisans, etc... Et puis, tout s'est écroulé.
C'est vrai que la misère dans un film avec la musique appropriée
ça fait sortir les larmes, mais la même misère que vous voyez dans
la rue vous écoeure.

non Jacqueline tu te trompes, la misère ne m'écoeure pas elle me fait mal au ventre et j'ai toujours la main dans le porte monnaie, tu ne peux pas faire dix pas dans le métro ou les trains sans donner, par contre je ne vais pas plaindre une personne à qui on a proposé un logement et qui préfère rester dans la rue parce qu'elle a plus de connaissances, c'est vrai qu'il y a beaucoup de sdf mais il y en a des volontaires

Mais là n'est pas la question Josette, ce n'est pas dans mon propos,
de reprocher à quiconque de manquer de générosité et de n'être
point charitable envers les démunis rencontrés sur la voie publique.

Mais certaines interventions concernant ces êtres qui pouvaient
être en effet " répugnants " m'ont fait penser aux déportés dans
leurs camps. Ce que j'ai lu plus haut m'a fait réagir comme je l'ai
fait, car en mémoire des déportés, je fus scandalisée.

J'ai simplement voulu dire que la déshumanisation pour laquelle
je n'éprouve aucune " pitié " mais beaucoup de compassion. est
loin de se faire oublier au travers de ce que fut la Shoah !

Beaucoup de volontaires, plus qu'autrefois ? je ne sais pas. Ce que je trouve terrible c'est que cette misère n'est pas seulement matérielle, elle est morale. Un jour, je ne sais pas pourquoi, je me suis dit : "il y a des gens auxquels personne ne pense". J'étais dans la rue, je venais de donner un peu d'argent à un homme. Quelque chose en lui a dû me le faire penser. C'est terrifiant d'être quelqu'un dont nul ne se soucie. Tous ces liens rompus. Parfois ils ont à peine existé.
Ceux à qui on n'a rien transmis... la misère matérielle n'est qu'un aspect.

...

Oui, c'est à Jacquot directement que j'aurais du m'adresser,
quand il parle d'appartement à 150.000 euros....
Justement par décence envers ceux qui n'ont strictement
plus rien, ceux comme certains de vos grand-parents, qui
ont du tout quitter pour fuir, ou pour être " rafflés " et
ensuite déportés...
Je rejoins Janine quand elle dit que la promixcuité est
désagréable en quelque sorte, mais qu'on doit les
considérer comme des êtres humains et pas des animaux,

Bernadette, je suis tellement à penser la même chose que vous,
que j'en suis toute émue. Merci d'avoir parlé en ce sens.

Désolé,
Je pense d'abord à ceux qui se levent tot le matin pour assurer un avenir à leurs enfants et qui sont partis de rien soit la pluspart des argenteuillais.
Ceux là sont l'avenir pas les clodos....

En ecrivant ce que j'ai ecrit, c'etait pour temoigner du profond degout que j'ai eprouve en pensant a ce que des etres humains sont capables de faire a d'autres.

Dans le fil des histoires droles, il y a une blague qui resume tres bien la situation: celle ou l'Arabe devient le voisin de l'avocat et pretend que sa maison vaut la moitie de l'autre.

Qui veut de SDF autour de lui? Je les ai vu au mois de Mai a Paris, ces tentes alignees sur le bord des trottoirs des grands axes routiers de la capitale. J'ai ete ecoeure, scandalise. Jamais je n'avais vu cela auparavant. Et je sais que parmi ces gens la, il y en a beaucoup qui n'ont pas les moyens de fournir les garanties necessaires pour louer un appartement. C'est absolument scandaleux.

Je pense à des Arméniens rencontrés dans un cours d'alphabétisation. Un jour j'ai su. Ils dormaient dans un asile de nuit. Ils devaient en partir tôt. Navrée de la précision : comme les gens honnêtes ils se levaient aux aurores. Et toute la journée ils marchaient. Surtout l'hiver. Ce qui leur donnait de la force : d'être ensemble.
En France ceux sans travail qui n'ont plus de liens familiaux, amoureux ou amicaux sont des sortes de réfugiés dans leur propre pays. Plus déstructurés sans doute. Désolée toujours, certains se prennent pour d'honnêtes travailleurs. Quelle insolence. Ils ne trouvent que des mi-temps, des petits contrats. Asile de nuit. Marche dans les rues. Comment arrivent-ils à rester présentables pour aller au travail ?
C'est vrai Georges, en ne gagnant que le salaire minimum, on n'offre pas assez de garanties. Cette misère visible n'existait pas avant les temps de chomâge. Que certains y perdent pied n'est pas étonnant.

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Il y a un autre aspect qui n'a pas été évoqué ici : la dangerosité de certains marginaux. Micro-sociétés parallèles, avec leurs lois. L'alcool bien sûr. Je préfère ne pas imaginer le sort réservé aux femmes qui s'y retrouvent.
Se contenter de les faire disparaître du paysage, que ce soit pour des raisons morales ou sécuritaires -les deux sont compatibles- n'est pas une solution.


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