Concernant le "paquet fiscal" pour le remboursement des intérêts d'emprunts immobiliers -
C'est un rebondissement inattendu qu'a offert, hier, le Conseil constitutionnel. Saisis le 2 août par les députés PS sur la constitutionnalité du projet de loi travail, emploi, pouvoir d'achat, les neuf sages ont supprimé le crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt immobilier pour les ménages ayant déjà acquis leur résidence principale. La mesure, qui permet de déduire 20 % des intérêts d'emprunt pendant les cinq premières années du prêt et dans une limite de 7.500 euros pour un couple, ne sera donc autorisée que pour les nouveaux emprunts.
http://www.lesechos.fr/info/france/4611689.htm
c'est quand même une honte, qu'un parti de gauche, par haine d'un candidat heureux, puisse se permettre de faire annuler une idée qui pouvait non pas enrichir, mais donner un peu d'aisance aux ménages qui avaient acheté un appartement avant le vote de la Loi. Et après,ils prétendront être le Parti du Peuple, vouloir le bien du Peuple, travailler pour le Peuple. Ils auraient pu discuter des termes de la loi, exiger des modifications, mais l'idée était généreuse, et pas impossible à appliquer.
Les économies ainsi réalisées auraient de toute manière été dépensées, les ménages concernés n'envoient en général pas leur argent en Suisse ou au Luxembourg, mais le dépensent dans la vie courante ; ça fait un apport de TVA, un impôt supplémentaire payé par les entreprises qui ont eu le bonheur de profiter de la manne ainsi dégagée.
L'impôt qui n'est pas payé immédiatement le sera plus tard, d'une autre manière, et cette manne dépensée peut faire tourner la machine, repartir l'économie.
Mais cette gauche ne veut le bonheur du peuple que si c'est elle qui en est la distributrice, elle nous préfère malheureux avec elle qu'heureux sans elle.
Mendès-France doit se retourner dans sa tombe, lui qui était un honnête homme.