noach
Nombre de messages : 5493 Localisation : France profonde Date d'inscription : 20/11/2006
| Sujet: Le Moyen Orient : Venez ! Et réfléchissons ensemble ! Jeu 30 Aoû - 12:20 | |
| Par Barry Rubin, directeur de “Global Research in International Affairs Center” à l’IDC, Herzliya. “Discuter, tempérer et diviser” , aujourd’hui, c’est la mantra de tous ceux qui se targuent de faire de la politique au Moyen Orient, que cela soit des ministres des affaires étrangères, des rédacteurs en chef de journaux, des universitaires ou toute autre personne fabriquée par l’industrie du “politiquement correct”. Pourtant rien ne semble plus évident que cette triple assertion, car, après tout, il n’est pas mauvais de parler aux forces radicales et de chercher à les persuader de changer d’opinion ou même à les diviser. Mais ce n’est pas le cas au Moyen Orient où “ces bonnes idées” sont non seulement nocives mais dangereuses. 1. Discuter - N’est-il pas nécessaire de parler à ses ennemis? Autrement, comment les amener à changer d’avis? Mais cela dépend à qui vous parlez, quand et comment. Car en “parlant gentiment” à l’Iran, à la Syrie ou au Hamas, par exemple, voilà à quoi vous vous exposez. D’abord, examinons les précédents. Si tous les efforts passés ont échoué, cela signifie que continuer à parler a peu de chances d’aboutir et qu’il faut employer d’autres moyens. Entre 2001 et 2005, les Etats-Unis ont expédié en Syrie de nombreuses délégations de haut niveau pour découvrir que leur interlocuteur ne cessait pas de mentir. On n’a arrêté ce type d’expéditions que lorsque le gouvernement syrien a assassiné l’ex-premier ministre libanais Rafik Hariri, homme politique populaire. En ce qui concerne l’Iran, la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne ont consacré plus de trois ans en vaines conversations diplomatiques, au sujet du programme nucléaire iranien. Pendant ce temps, ce pays n’a cessé de mentir, de trahir ses promesses et ses engagements, tout en poursuivant à toute allure son enrichissement d’uranium, pour produire des bombes. Et voilà que l’Agence de contrôle de l’Onu, l’AIEA annonce un nouveau programme de contrôle… pouah! Téhéran en tremble ! De qui se moque-t-on? Et les discussions iront bon train jusqu’au jour où éclatera la 1ère bombe iranienne! Ensuite, dans toute discussion, il y a un moment favorable. Or pour montrer sa bonne volonté vis-à-vis d’interlocuteurs intransigeants, l’Occident a pris l’habitude de commencer par faire des concessions. La réponse ne se fait pas attendre et généralement l’interlocuteur joue à la victime blessée, se fait prier et quand il daigne parler aux Occidentaux, c’est comme s’il leur faisait une faveur. Et cela continue encore au cours des pourparlers. L’Occident ne cesse de donner des gages pour maintenir la discussion et ne reçoit rien en échange. Au bout du processus, l’Occident n’a rien obtenu et n’a rien changé. En fin de compte, la partie radicale n’a même pas besoin de crier “au voleur!”, et parfois il lui arrive même de le faire. la suite : houmous | |
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