Die grine kusine (La cousine "naïve")
Jacob Leiserowitz, Abe Schwartz
Une cousine est venue
Belle comme l'or, la "naïve"
Des joues rouges comme des oranges
Des petits pieds qui ne demandaient qu'à danser
Ses cheveux étaient comme de la soie
Ses dents comme un collier de perles
Ses yeux bleus comme un ciel de printemps
Ses lèvres comme deux petites cerises
Elle ne marchait pas, elle dansait
Elle ne parlait pas, elle chantait
Toujours pleine de vie et de joie
Voilà comment était ma cousine !
Mais comme le temps passait
Ma cousine était tombée bien bas
A force de travailler dur semaine après semaine
Ce n'était plus qu'un squelette
Aujourd'hui, je l'ai croisée dans la rue
Et je lui ai demandé : "que deviens-tu la naïve ?"
Elle a soupiré et ses yeux m'ont dit
"La peste soit de l'Amérique !"
à écouter