L'UE devrait expliquer aux travailleurs bretons de la filière poulet que s'ils sont au chômage, c'est parce qu'ils ne sont plus compétitifs par rapport aux usines allemandes où le smic n'existe pas et où sont employés des travailleurs roumains et polonais, avec des charges patronales de leur pays d'origine.
Et s'il ne sont pas contents de cette excellente nouvelle, s'ils renâclent à la béatitude que nous apporte cette mondialisation sans frontière ni protection, il sera toujours temps de les traiter d'arriérés, et pourquoi pas de racistes.