Selon Dieudonné, ses démêlés avec le fisc proviennent de l'achat, par sa propre société, d'un bien à Saint-Lubin-de-la-Haye (Eure-et-Loir) à 200 000 euros. La société aménage l'ensemble pour en faire un studio d'enregistrement. Dix[réf. nécessaire] ans après, il rachète à sa société le bien au prix initial. L'administration fiscale fait une estimation de ce bien à 1 200 000 euros, et assimile ce rachat à un salaire déguisé. Le fisc décide alors l'imposition de la différence, ce qui donne un impôt qui s'élève à 887 000 euros. Dieudonné conteste l'estimation du fisc et il refuse de payer la somme réclamée.
Selon le fisc la somme réclamée provient du non paiement par Dieudonné de « ses impôts sur le revenu entre 1997 et 2005, ses contributions sociales entre 1997 et 2003, ainsi que [de] sa taxe foncière entre 2008 et 2009 »200.
Le 10 octobre 2012, le tribunal ordonne la vente aux enchères du bien, pour payer les sommes réclamées par le fisc200, qui atteint le montant de 501 000 €201. Un second acheteur ayant surenchéri de 10 %, une deuxième et dernière vente aux enchères aura lieu dans les deux mois202.
Fin janvier 2013, Dieudonné, au travers d'un appel à l'aide sur Internet (il déclare qu'il s'agit d'un prêt qu'il remboursera après la tournée Foxtrot 2013), réunit les fonds nécessaires et fait racheter son propre bien par les « productions de la plume », dirigées par sa compagne, pour la somme de 551 000 €.
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