noach
Nombre de messages : 5493 Localisation : France profonde Date d'inscription : 20/11/2006
| Sujet: Un petit scoop sur Bush, Chirac, Dieu, Gog et Magog Lun 17 Sep - 10:07 | |
| Par Jacques Sterchi (journaliste, La Liberté) En 2003, le professeur de théologie de l'Université de Lausanne Thomas Römer reçoit un coup de téléphone du palais de l'Elysée. Les conseillers de Jacques Chirac souhaitent en savoir plus sur Gog et Magog... Deux noms mystérieux qui ont été prononcés par George W. Bush alors qu'il tentait de convaincre la France d'entrer en guerre à ses côtés en Irak. Dans sa livraison de septembre, la revue de l'UNIL "Allez savoir" révèle cette histoire qui pourrait sembler rocambolesque si, comme le souligne le rédacteur en chef d'"Allez savoir" Jocelyn Rochat, elle ne révélait pas les soubassements religieux de la politique de Bush. Prophétie apocalyptique Bush aurait déclaré à Chirac que Gog et Magog étaient à l'œuvre au Proche-Orient, et que les prophéties bibliques étaient en train de s'accomplir. C'était quelques semaines avant l'intervention en Irak. Stupéfaction du président français, à qui les noms de Gog et Magog ne disent rien. Dans "Allez savoir", Thomas Römer précise: Gog et Magog sont deux créatures qui apparaissent dans la Genèse, et surtout dans deux chapitres des plus obscurs du "Livre d'Ezéchiel" de l'Ancien Testament. Prophétie apocalyptique d'une armée mondiale livrant bataille finale à Israël. "Cette confrontation est voulue par Dieu, qui veut profiter de ce conflit pour faire table rase des ennemis de son peuple, avant que ne débute un âge nouveau", poursuit Thomas Römer. Pour lui, George W. Bush n'est pas le premier à chercher une incarnation de Gog et Magog sur terre. Ronald Reagan avait estimé que la guerre froide et l'existence de la bombe atomique rendaient réalisable la prophétie d'Ezéchiel... Si l'Université de Lausanne révèle aujourd'hui les explications fournies par Thomas Römer à Jacques Chirac, c'est que ce dernier a quitté l'Elysée. Pour Jocelyn Rochat, ce petit secret d'alcôve de la politique internationale soulève une vaste question: notre inculture religieuse, la méconnaissance des Ecritures, à l'heure où les soubassements religieux sont beaucoup plus déterminants que l'on voudrait bien le croire dans les décisions politiques et militaires. Le religieux n'est pas confiné à la sphère privée, conclut Jocelyn Rochat. Un paramètre à prendre en compte, "sous peine de ne plus rien comprendre à la marche actuelle du monde". source : rue89 | |
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