LA '"NAZI NOSTALGIE"
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LA '"NAZI NOSTALGIE"
Je ressors aujourd'hui de la projection privée du film d'Alexandre Arcady sur l'assassinat d'Ilan Halimi (film qui sortira en salles le 30 avril). La projo a eu lieu chez Bernard-Henri Lévy. Je fus invité par mon ami André, qui dirige l'Institut d’Études Lévinassiennes.
Le film est insoutenable. Et il faudrait que tous les goyims aillent le voir en masse. Les juifs, eux n'y apprendront rien. Il faut inviter tous nos amis, collègues et connaissances non-juives à aller le voir. C'est une CLAQUE.
C'est le seul cas de toute l'histoire de la Police Judiciaire où un kidnapping a abouti à la mise à mort du kidnappé. La faute principale étant imputée à la Police parisienne, qui a agit en digne héritière de la Police de 1942 qui a organisé la Rafle du Vel' d'Hiv'.
"Anne, ma sœur Anne" est une chanson de Louis Chedid paru dans l'album du même nom en 1985.
Dans cette chanson, le chanteur-auteur-compositeur dénonce la montée de l'extrême droite en France en parlant d'Anne Frank, victime de la persécution des nazis durant la Seconde Guerre mondiale.
Il prend les mots « vermine » et « cafard » pour désigner les personnes d'extrême droite.
Le titre de la chanson provient du conte Barbe bleue de Charles Perrault.
PAROLES
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"Anne, ma sœur Anne,
Si j’ te disais c’ que j’ vois v’nir,
Anne, ma sœur Anne,
J’arrive pas à y croire, c’est comme un cauchemar...
Sale cafard!
Anne, ma sœur Anne,
En écrivant ton journal du fond d’ ton placard,
Anne, ma sœur Anne,
Tu pensais qu’on n’oublierait jamais, mais...
Mauvaise mémoire!
Elle ressort de sa tanière, la nazi-nostalgie:
Croix gammée, bottes à clous, et toute la panoplie.
Elle a pignon sur rue, des adeptes, un parti...
La voilà revenue, l’historique hystérie!
Anne, ma sœur Anne,
Si j’ te disais c’ que j’entends,
Anne, ma sœur Anne,
Les mêmes discours, les mêmes slogans,
Les mêmes aboiements!
Anne, ma sœur Anne,
J’aurais tant voulu te dire, p’tite fille martyre:
"Anne, ma sœur Anne,
Tu peux dormir tranquille, elle reviendra plus,
La vermine!"
Mais beaucoup d’indifférence, de patience malvenue
Pour ces anciens damnés, au goût de déjà-vu,
Beaucoup trop d’indulgence, trop de bonnes manières
Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière... comme hier!
Anne, ma sœur Anne,
Si j’ te disais c’ que j’ vois v’nir,
Anne, ma sœur Anne,
J’arrive pas à y croire, c’est comme un cauchemar...
Sale cafard!"
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