Washington a qualifié mardi, d'abomination, les faits révélés par l'ONU, selon lesquels, les séparatistes sud-soudanais se sont, à peine déclarés indépendants, livrés à des épurations ethno-raciales d'une violence et d'une inhumanité inégalées.
Des rebelles avaient massacré des centaines de civils en se rendant maîtres du complexe d'exploitation pétrolière de Bentiu, capitale de l'Etat de l'Unité.
Selon Reuters, les séparatistes ont pourchassé des hommes, des femmes et des enfants qui avaient trouvé refuge dans un hôpital, dans une mosquée et dans une église catholique.
Plus d'un million de personnes ont fui leurs habitations depuis le début d'affrontements entre troupes loyales au président Salva Kiir et soldats fidèles au vice-président destitué Riek Machar en décembre.
Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche, a déclaré : "Nous sommes horrifiés par les informations en provenance du Soudan du Sud, selon lesquelles des combattants liés au chef de file rebelle Riek Machar ont massacré des centaines de civils innocents la semaine passée à Bentiu".
"Les images et les récits de ces attaques heurtent la conscience: des piles de cadavres ont été retrouvées dans une mosquée, des malades ont été assassinés à l'hôpital et des dizaines d'autres ont été abattus et tués dans la rue et dans une église, apparemment en raison de leur appartenance ethnique et de leur nationalité, tandis que des messages de haine étaient diffusés à la radio", a déclaré Jay Carney.
http://www.lefigaro.fr/international/2014/04/23/01003-20140423ARTFIG00129-les-etats-unis-se-disent-horrifies-par-les-massacres-au-soudan-du-sud.php