Chevat
Nombre de messages : 2989 Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: LEKH LEKHA Jeu 18 Oct - 7:21 | |
| Résumé de la parachah
La parachat Lekh lekha traite du début de la période d’Avraham, qui est en fait la période d’Israël. Avraham lui-même est séparé de l’humanité antérieure qui a oublié le Nom de Hachem, et il L’invoque à nouveau. Dans cette parachah l’ancien Avram devient le nouvel Avraham, dont sortira le peuple qui doit être une lumière pour les nations. Par la parole de Hachem à Avram de quitter son pays se poursuit le voyage vers Canaan d’Avram et Lot. Il y a une famine dans le pays et ils Descendent en Egypte. Quand ils reviennent, ils se séparent, car le pays est trop petit pour eux deux. Le statut d’Avram l’exilé s’élève quand il rend le butin, au cours de la guerre des rois. Il lui est promis qu’il ne doit pas craindre, car Hachem le protège et multipliera sa descendance. Dans la vision de l’alliance entre les morceaux, il reçoit la promesse de «ce pays» dont il héritera, et Hachem lui annonce que sa descendance sera persécutée dans un pays étranger jusqu’à ce qu’elle revienne à la quatrième génération au pays de Canaan. Saraï, qui n’a pas encore enfanté à Avram, lui donne sa servante au bout de dix ans de séjour en Canaan, pour être construite à travers elle. Quand la servante conçoit, elle se met à mépriser sa maîtresse, s’enfuit, est ramenée par un ange et donne un fils à Avram. Ce sont Hagar et son fils Yichmaël. Quand il atteint quatre-vingt dix-neuf ans, Hachem change le nom d’Avram en Avraham et celui de Saraï en Sara, et établit l’alliance de la circoncision, pour être un D. pour Avraham et sa descendance, et leur donner le pays de Canaan.
GARDE TA LANGUE
J’ai simplement parlé!
L’un des facteurs qui font que l’homme «se permet» de dire du LACHONE ARA réside en ceci qu’il n’apprécie pas à sa juste valeur la force de la parole. Il se dit en lui-même: «J’ai parlé sur Untel, mais je ne lui ai rien fait, je ne l’ai pas lésé en acte.» C’est une erreur! Si l’homme réfléchissait seulement à la force d’une parole, il comprendrait parfaitement que chaque parole a un impact puissant, et qu’une mauvaise parole sur le prochain éveille dans le Ciel une accusation à la fois sur celui qui parle et sur celui dont on parle. Si nous réfléchissions seulement à cela à chaque fois que nous sommes sur le point d’ouvrir la bouche pour parler d’autrui, nous ferions attention aux paroles interdites! Je suis jaloux de toi!
L'autre soir à Jérusalem, alors que je commandais une pizza, j'ai entendu quelqu'un derrière moi proposer à des clients de faire un "Farbrenguen", une réunion 'hassidique. Je me retournai pour voir qui pouvait être ce Hassid mais je fus surpris de voir que c'était un jeune garçon portant une chemise noire serrée et arborant des cheveux gominés hérissés, bref, une tenue peu habituelle dans le milieu 'hassidique... Je lui souris : il avait sans doute utilisé le mot "Farbrenguen" pour attirer mon attention. Il m'a alors posé toutes sortes de questions.
"Oui, répondis-je, je suis un 'Habadnick... Oui j'ai vu le Rabbi de près... Oui, j'ai reçu un billet d'un dollar de sa main..."
Il voulait savoir si j'avais sur moi un dollar du Rabbi. "Oui, bien sûr" ai-je répondu.
"Pouvez-vous me le donner?" demanda-t-il à brûle-pourpoint.
Si seulement vous aviez pu voir son regard à ce moment-là! Il voulait tellement avoir un dollar du Rabbi! Comme vous le savez, durant de nombreuses années, chaque dimanche, et à chaque occasion, le Rabbi distribuait des billets d'un dollar à tous ceux qui passaient devant lui. Alors qu'il avait déjà quatre-vingt, quatre-vingt dix ans même, le Rabbi restait debout de longues heures d'affilée pour recevoir des gens qui venaient du monde entier lui demander sa bénédiction. Le Rabbi désirait rencontrer chacun, le saluer, le bénir. Le dollar devait être remis à la charité. Cependant, celui qui le recevait préférait souvent le garder et en donner un autre, ou plusieurs autres, à la place à la Tsédaka (charité). Je montrai à mon nouvel ami un dollar que je gardais toujours sur moi: en-haut sur la marge, j'avais écrit mon nom et la date du jour où je l'avais reçu. Maintenant je le lui donnai: il ajouta son nom à côté du mien et la date d'aujourd'hui. Me séparer de mon dollar avait été une décision douloureuse mais raisonnée. Des années auparavant, le Rabbi m'avait regardé droit dans les yeux en me le tendant: comment pouvais-je même penser le donner? Cependant, alors que je le donnai à ce jeune Israélien, j'eus l'impression qu'il regardait à travers moi, comme s'il voyait le Rabbi lui-même. C'était à travers moi que le Rabbi lui donnait ce dollar...
Quelques jours plus tard, je retournai m'acheter une pizza. Mon "ami" s'y trouvait aussi: apparemment, c'était un habitué. Dès qu'il m'aperçut, il se précipita vers moi en agitant quelque chose: c'était mon dollar. Alors que moi, je l'avais toujours gardé plié dans mon porte-monnaie, lui, il l'avait fait plastifier. J'admirai l'œuvre. A ce moment-là entra dans la pizzeria un homme revêtu de l'habit 'hassidique de Mea Chéarim. Mon nouvel ami se précipita vers lui aussi: "J'ai reçu un dollar du Rabbi!" disait-il joyeusement en l'agitant. Le 'Hassid, impressionné par sa candeur, décida de mettre le jeune Israélien à l'épreuve.
"Quelle valeur a ce dollar pour toi?" lui demanda-t-il.
"Tout l'or du monde! répliqua-t-il. C'est une "Segoula", un bon signe!"
"Me vendrais-tu ta "Segoula"?" demanda le Hassid.
"Jamais!" Le cri venait du fond du cœur!
"Et si je te donnais un million de dollars?"
Mais le jeune homme était ferme. "Pas question!"
"Je ne comprends pas, dit le 'Hassid, quelle meilleure "Segoula" peut-il y avoir à part un million de dollars à la banque?"
- "Si je refuse ton offre d'un million de dollars, insista le jeune homme, le Rabbi trouvera le moyen de me faire gagner une plus grande récompense encore!" Puis s'avisant qu'il avait peut-être vexé le Hassid, le jeune homme s'excusa de son enthousiasme peut-être mal placé.
"Non, répondit le Hassid, pensif, tu ne m'as pas vexé, bien au contraire. D'ailleurs, dit-il honnêtement, je crois bien que je suis jaloux de toi!" | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: LEKH LEKHA Jeu 18 Oct - 7:38 | |
| Tu as écris tout ca Chevat? Tu es une Tête en Torah |
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