Le poete palestinien Mahmoud Darwich est mort

Quelques mots sur Darwish.

Seulement le supplement litteraire d'Haaretz lui a consacre
un numero entier, contrairement a n'importe quel journal arabe.

Haaretz l'a decrit comme patriote, grand poete qui servait la cause de son peuple. L'amour de patrie, etre un poete engage pour son peuple- tout ca est horrible et au-dessous de toute critique aux yeux de Haaretz , quand il s'agit de Juifs. ( cher Georges, ne dit pas que ce n'est pas ca. ce n'est pas le cas de
Yoel Markus, mais absolument le cas de Beni Tsiper, Yitshak Laor et tout la bande de drekes du supplement litteraire)


Mais ce que Haaretz n'a pas publie (les grands amateurs du poete palestinien, dont Yithak Laor ne savent ni un mot en Arabe)

sa derniere poeme "les prophetes de Gaza" ou il decrit les atrocites de Hamas, la poeme est pleine d e haine de Hamas.

Si j'ai le temps et la force, j'essayerais de la traduir en francais.

Darwish a peut être espéré autre chose pour son peuple, voir le hamas à l'oeuvre qui assassine tous les opposants, c'est assez traumatisant pour quelqu'un qui a vécu à l'étranger, et peut être qui a goûté à la démocratie et à la civilisation des Lumières.
Mais cela ne veut rien dire, Catherine de Russie connaissait les Lumières correspondait avec Diderot et Voltaire, mais les Lumières ce n'était pas pour son peuple. Peut être que Darwish était comme ça lui aussi.

Quelle était sa position vis à vis du sionisme? Était-ce une idéologie qu'il rêvait de voir disparaître?

il etait ideologue, mais je dis avec toute la responsablite: personne ne le lit en arabe et il n'interesse personne, sauf en Israel. Aucun autre pays arabe n'avait nulle intention de l'enseigner a l'ecole. C'est non parce qu'il n'etait pas un grand poete mais parce que les Arabes majoritairement ne lisent pas la litterature.

Il se correspondait avec quelques israeliens.

sans doute, compare avec les monstres islamiste il etait un vrai lapin blanc et doux.

Par contre, Emil Habibi etait un vrai modere et se preconisait pour la co-existance. Mais il etait chretien.

Mustashriq a écrit:

il etait ideologue, mais je dis avec toute la responsablite: personne ne le lit en arabe et il n'interesse personne, sauf en Israel. Aucun autre pays arabe n'avait nulle intention de l'enseigner a l'ecole. C'est non parce qu'il n'etait pas un grand poete mais parce que les Arabes majoritairement ne lisent pas la litterature.

Il se correspondait avec quelques israeliens.

.

Si je me souviens bien, les israéliens voulaient qu'il soit enseigné à l'école ; cette proposition avait fait scandale.
Peut être que les arabes ne lisent pas parce que rien ne parait dans leur langue, tout simplement. Je sais qu'en Algérie les intellectuels se servent de la langue française, parce qu'en effet, l'arabe n'est pas une langue qui a évolué, je crois. Le gouvernement a voulu imposer l'arabe, il y a eu un refus généralisé.

Suite a l'arabisation forcee en Algerie, on voit les resultat:

Les gens qui ne maitrisent aucune langue, ni francais ni arabe normal parce que la darja arlgerienne n'est pas comprehensible a d'autres arabophones.

Mustashriq,

Merci d'avoir confirme mes propos sur Jabotinsky (merci aussi a Bernadette, je ne connaissais pas ce roman).

Mahmoud Darwish n'est pas non plus lu chez les Arabes tout simplement parce qu'il etait Palestinien, et maintenant, en plus, il ne represente plus rien du palestinisme. Le present et l'avenir du mouvement national palestinien se trouve dans le Hamas, et en consequence de quoi, il n'a pas fait un millimetre en avant.

Bref Darwish a ete enterre dans le nouveau pantheon palestinien, la Mouq'ata de Ramallah, a cote de son maitre Arafat. Il appartient au passe tout comme son maitre. Quant aux autres leaders historiques, ils ont le tort immense d'etre chretiens et donc ne sont plus actuels.

J'ai envoyé le titre du roman à Momo, plus le mot de Mustashriq, ça lui a donné envie de le lire - nous allons le commander. (je corresponds par mail avec mon mari à partir de dix heures du soir, pendant 2 heures) -

Parmi les œuvres traduites en français, y a aussi Samson :



« À la fin de la Première Guerre mondiale, Vladimir Jabotinsky avait envisagé une trilogie sur les héros bibliques : Jacob, Samson et David. Seul Samson a vu le jour, quelques sept ans plus tard. L'auteur revisite ainsi le récit biblique de la vie de Samson inspirée par le Livre des Juges de l'Ancien Testament. Choisi par Dieu, Samson, dans l'imagination de l'auteur, est un homme à deux visages : un colosse viril et un docile sage. Trahi par sa femme, ses amis, son peuple, Samson est capturé et devient un esclave. Mais même aveugle, sa force ne le quitte pas : il se venge de ses ennemis et périt avec eux. Écrit dans les meilleures traditions du roman symbolique, ses inspirations poétiques et ses personnages hors pair font de Samson une oeuvre humaniste avant tout.

La passion retenue de la langue le place à côté des classiques du siècle inspirés par la Bible : Joseph et ses frères de Tomas Mann, Christ et Antéchrist de Dimitri Merejkovski, Judas Iscariote de Léonid Andreïev, et, plus tard, Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov.»

[url]Source[/url]

...

Oui, je connais, j'ai lu le livre.
Il a inspire des generations de jeunes du Betar. Les prenoms employes sont largement repandus parmi cette jeunesse (qui est devenue vieille depuis!).