« Je préfère mille fois serrer la main de Marine Le Pen que celle d’un membre du front de Gauche qui défile sur le pavé parisien avec des drapeaux du Hezbollah et du Hamas », déclarait dernièrement à un hebdomadaire le président de l’Alliance France-Israël, Me Gilles William Goldnadel. L’avocat, qui n’a jamais fait preuve de complaisance à l’égard du FN, se refuse à voir dans la note de Chauprade une simple manœuvre électorale destinée à séduire l’électorat juif. Cette analyse est partagée par le géopolitologue Frédéric Encel qui considère Aymeric Chauprade comme un chercheur rigoureux. « Il a simplement pris acte de la mort du nationalisme arabe, de la montée de l’islamisme radical et en a tiré la conclusion qu’il se trouvait du même côté qu’Israël ».