Lors de son récent exposé mensuel au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, Lynn Pascoe, a rappelé qu’ « en dépit des récents progrès politiques, c’est la fragilité qui marque encore la situation au Moyen-Orient, en Israël, dans le Territoire palestinien occupé et au Liban ». Et il a poursuivi : « Il existe un certain nombre d’éléments en jeu qui, s’ils étaient combinés, pourraient générer un élan, dans le Territoire palestinien occupé, entre l’OLP et Israël et le monde arabe ».
Il faisait, ainsi, allusion à « la création du nouveau gouvernement d’unité nationale palestinien et (de) la décision de Ligue des Etats arabes de créer un groupe de travail visant à convaincre Israël d’accepter l’Initiative de paix arabe ».
Certes, il ne faut pas surestimer l’impact de la mise en place d’un nouveau gouvernement palestinien, toujours dirigé par un représentant du Hamas, qui « persiste et signe » en répétant à l’envi (on serait plutôt tenté de dire « à la nausée ») qu’il ne reconnaîtra jamais l’Etat d’Israël, ce qui 59 ans après sa création est plus qu’une provocation.
De même, on a tendance à « redécouvrir la lune », lorsqu’on évoque l’ « initiative de paix arabe », dont nous avons déjà dit, ici même, le 14 mars dernier, qu’il s’agit d’une reprise d’un plan proposé, il y a 5 ans déjà, dont l’un des éléments-clés, le « droit de retour » des réfugiés palestiniens est une « Ligne rouge », pour reprendre l’expression d’Ehoud Olmert, pourtant sensible à cette relance, qu’aucun gouvernement israélien ne sera prêt à franchir.
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