Par Albert Bellaïche pour Guysen International News
De supputations en suppositions, de prévisions en spéculations ou de d’évaluations en pronostics, la palette est large qui permet toutes les erreurs possibles et imaginables en la matière, surtout que les enjeux importants et vitaux depuis soixante ans n’ont pas encore connu le signe d’un destin heureux auquel ils auraient eu droit !
La prochaine réunion internationale pour la paix qui se tiendra le mois prochain à Annapolis, n’est pas pour laisser les chroniqueurs de politique internationale indifférents ou privés d’imagination ou d’idées réelles ou subjectives face à cet événement. Sous couvert d’une prétendue objectivité que les circonstances ont vocation à diluer dans un bain d’hypocrisie inhérent à leur fonction, ils se laisseront probablement aller à une sorte de médiatisation de leur écrits dont la forme sera bien plus remarquable que le fond.
Ce n’est pourtant pas faute aux Israéliens de n’avoir eu de cesse de proposer et d’offrir, de soumettre et de suggérer mille et une solutions susceptibles de conduire à la Paix définitive et bénéfique pour les rivaux de l’heure, pour les pays et les peuples du Proche Orient et aussi pour tous les hommes de bonne volonté épris de justice et de paix.
Mais semble t-il, il est loin de la coupe aux lèvres puisque même Michel Bôle-Richard ne s’est pas privé d’écrire –il y à quelques jours- dans les colonnes du journal « Le Monde » que : « Cette conférence apparaît de plus en plus comme un écran de fumée ».
Supputations ou spéculations, la choses se transforme en rebus et même les plus rusés s’y casseront les dents !
Et chacun y allant de sa petite phrase ou de sa belle expression, essaye tant bien que mal d’ apporter sa pierre à l’édifice.
Par exemple Condoleeza Rice de déclarer lors de son énième voyage au proche Orient : « Je suis sûre qu’il y a une opportunité à saisir mais il reste beaucoup de travail à faire. »
Et Amar Moussen, président de la Ligue Arabe de déclarer : « Israël devrait être prêt à payer le prix de la paix. »
Autrement dit, il faut qu’il concède sur les frontières, sur les réfugiés et sur Jérusalem, contre quoi ? La paix, rien que la paix, toute la paix !
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