adm-janine Admin
Nombre de messages : 147666 Age : 77 Localisation : paname Date d'inscription : 19/11/2006
| Sujet: les infos vues par le rav Dufour de modia Mer 24 Oct - 12:27 | |
| Le Rav Lau, de Tel Aviv, ex-Frand Rabbin d'Israël déclare que tous nous sommes responsables de cet assassinat au même titre par les haines multiples et les injustices qu'il y a dans la société. Il a demandé au journaliste qui l'interrogeait sur la responsabilité des "rabbins qui ont incité Amir à cet assassinat": "Donnez moi un seul nom de ces rabbins" et ce journaliste de 1e classe dans l'information fut incapable d'en citer un seul. Et le Rav Lau a rappelé beaucoup d'exemples qui ne semblent pas au premier abord avoir une relation directe mais causent ces haines et ces indifférences et mensonges. J'ajoute que cela concerne tous les Juifs et d'Israël et de la diaspora car nous avons tous une part dans l'action ou dans la non-action à ce qui se passe au coeur du peuple. Et on n'en finit pas : maintenant on cherche un nouveau terrain de combat fraternel, par une constitution laïque à éliminer le caractère juif de l'Etat. L'essentiel est de se combattre entre nous... depuis Caïn et Abel. La Torah a été donnée pour améliorer cela!... (Lien).Pour cela: [color=#ff0000]Commentaire de [color:2adf=#ff0000:2adf]la La paracha Vayéra de la semaine: elle nous apprend quelle est la véritable relation, indispensable d'aller l'y apprendre. ICI
1. De temps en temps, je reçois ce type de mail me demande de "transmettre la Torah et de ne pas parler de politique". Je réponds ceci: nommer politique notre action sur le bien commun et collectif et le séparer de la Torah témoigne 1) que la personne enlève de la Torah et du Tanakh (la Bible) des centaines de pages qui nous décrivent en longueur les défis moraux et immoraux traversés; 2) que la personne a intégré le modèle français de faire de la religion une question privée et que la morale publique ou collective relève de la "politique"; 3) que le Talmud Kétouvote 110 a raison quand il dit qu'on adopte automatiquement les dieux du pays qu'on habite. Donc, nous n'appellerons pas "politique" mais "réflexion à partir de la Torah cette participation au débat intensif que le peuple juif mène sur soi en Israël sur toute la morale publique".2. Les informations en Israël suivent de près la visite du Premier ministre Olmert en France, sa rencontre avec Sarkozy, les paroles inouïes du Président français sur la défense d'Israël, sur le fait que la création de l'Etat d'Israël est un des événements les plus importants du 20° siècle, etc. On parle d'un changement radical de la politique française (toute remise dans les seules mains du Président dans ce régime) sans aller quand même, dit-on jusqu'à la lune de miel des années 1960; et, pourtant, on déclare être réaliste sur plusieurs points: - même si le Président français est seul a diriger la politique étrangère, le Quai d'Orsay reste pro-arabe et souvent anti-israélien; de même, Sarkozy ne transigera pas avec les intérêts de la France avant ceux d'Israël. 3. Un fait stupéfiant: contrairement à cet enthousiasme des médias israéliens sur les déclarations de Sarkozy et sur la rencontre Olmert-Sarkozy, j'ai été stupéfait de constater que le journal Le Monde a désinformé systématiquement sur cela. Sur ce lien de recherche dans le Monde, vous constaterez qu'à 11h30 le 23 octobre, un jour après la rencontre, les phrases et orientations précisées par Sarkozy, il n'y a aucun mot dans le journal sur tout cela. Aucun. Rien qu'un article vague au 22 sur une "offensive diplomatique d'Israël". Voilà donc une bonne leçon à tirer sur l'attitude antipathique du journal Le Monde envers Israël qui parvient à tromper ses lecteurs et sur sa capacité de déformation de l'information quand il s'agit de quelque chose favorable à Israël. Par contre, les médias israéliens donnent des compte-rendus précis et objectifs sur "tous" les aspects de cette rencontre.
4. En Israël, les médias s'ouvrent également à la question de l'anniversaire de l'assassinat de Rabin qui sera commémoré demain. L'interrogation se porte sur le fait qu'un tiers des Israéliens veulent la libération d'Igal Amir, ne s'attardent pas sur le fait qu'il ait été l'assassin mais en restent à la thèse de la conspiration entre rivaux politiques de Rabin qui auraient manipulés et utilisés Amir qui ne serait pas véritablement l'assassin. En fait, ce débat traduit plusieurs choses: - d'abord le manque absolu de confiance dans les leaders politiciens et dans leur moralité. - ensuite, le refus national de se laisser manipuler. - une confusion totale dans le dialogue et dans l'analyse du problème Rabin-Amir. En effet, - une partie des intervenants dans les médias, simultanément protestent contre les thèses qui minimisent le rôle de Amir et se scandalisent qu'on porte ainsi atteinte à la démocratie et que l'on donne la priorité à la Torah et aux rabbins (Rabin/rabbins). En fait, ces intervenants eux aussi utilisent le triste et inadmissible événement simplement pour promouvoir leur conception "personnelle" de ce qu'ils appellent démocratie, refusant totalement la loi fondamentale israélienne qui définit l'Etat comme "juif et démocratique" simultanément. Donc, eux-mêmes sont contre la démocratie car ils la découpent au même titre qu'Amir en en faisant ce qu'il leur plait. De plus, ils osent manifester une haine sans borne contre le caractère juif et religieux du peuple que les politiciens religieux leur reprochent en ces termes aussi excessifs: "les Nazis ont voulu tuer les corps des Juifs, mais vous vous êtes pires, vous voulez tuer leur âme". Et ils en viennent aux mains. Lamentable de tous côtés. - Et ceux qui s'opposent aux démocrates découpeurs de la loi fondamentale, minimisent alors la responsabilité d'Amir pour dire que cela s'est produit parce que Rabin a trompé le peuple (en effet, ils rappellent que, avant les élections et comme candidat, Rabin faisait sa campagne électorale avec l'argument qu'il serait fou celui qui donnerait une parcelle du pays, et une fois élu il a fait le contraire de son programme électoral, mentant au peuple, ce qui aurait entraîné les réactions de défense de la liquidation du pays et aussi la réaction de supprimer le menteur en l'assassinant, d'où la position du tiers du pays de libérer cet assassin. Et ils ajoutent que les médias sont aux mains d'une petite clique de gauchistes fachisants qui appellent démocratie leur conception anti-juive qu'ils vont jusqu'à nommer anti-sémite.
Je vous ai résumé l'extrémisation du débat qui, évidemment, ne mène à rien de bon. Car chaque position est partielle et il n'est de vérité que dans l'ensemble. Bien plus, l'ensemble est ceci: le peuple d'Israël, par sa nature et sa fonction- est un résumé de tout le bien et de tout le mal qu'il y a sur la planète et il a justement à améliorer à partir de là et ensemble. Or, des différents côtés on ne s'attache guère à prendre le problème comme celui d'une famille et ne cherchent pas à se comprendre, à se rapprocher, à se concilier. C'est peut-être plus choquant encore quand ce sont des religieux (qui connaissent ce rôle du peuple juif) et se contentent de promouvoir eux aussi leur particularisme et ses institutions pour lesquelles on pompe, comme les autres le font également , le trésor de l'Etat et les dons du peuple pour ses propres intérêts privés. Donc, c'est à un examen de conscience global et égalitaire qui devrait se faire en ces jours et non pas une accusation des autres, mais une rencontre pour tenter d'arrêter de s'insulter, de se haïr, de tout manipuler. La Torah qui enseigne le bonheur du peuple et la vie est à tous et à chacun également. Et la démocratie n'est pas non plus un concept à manipuler pour devenir totalitaire envers les autres membres du peuple.La paracha Vayéra de la semaine nous apprend quelle est la véritable relation, indispensable d'aller l'y apprendre. ICILisez notre page objective sur l'assassinat de Rabin, ici.5. Autre phénomène typique d'Israël actuel: lees services de renseignements viennent de divulger publiquement que 3 gardes de sécurité du service officiel de l'Autorité palestinienne ont tenté de tuer Olmert lors de sa rencontre avec Abbou Massen lors de leur rencontre à Jéricho (lieu biblique et d'une des plus anciennes synagogues donné aux Palestiniens). Les autorités palestiniennes ont alors fait savoir qu'elles contrôlaient la situation puisqu'elles ont arrêté les 3 terroristes. Israël a fait savoir ensuite que cela est un mensonge car ils ont été relâchés et que l'un d'eux est capturé par Israël. Olmert répond que cela est inquiétant mais ne change rien à la situation. Le responsable des services de renseignements et de nombreux députés demandent l'arrêt de ce cirque de faiblesse israélienne que mènerait Olmert mais il s'obstine. Du coup la presse se montre très cruelle et choisit le ton cynique bête et méchant typique pour dire ce qu'elle pense de Olmert (ici dans le plus grand journal israélien: Yédiyote aharonote). Dur, inimaginable en tout pays mais exact, seulement en Israël (raq bé Israel). La légende parle de cette affaire sur le fond des sondages d'opinion nuls pour la confiance envers Olmert et ose lui attribuer de telles paroles: "A tous ceux qui disent que je ne suis pas un dirigeant véritable, voici: ils ont essayé de m'assassiner également" (l'image veut dire: comme Rabin). Le fait que l'on ose utiliser cela sur le plus grand journal sans pudeur avec une telle bêtise, sans aucune auto-censure, montre l'estime nullle actuelle du peuple envers ses politiciens. Le peuple indique que tout cela a dépassé toutes limites et que le pays est mené n'importe comment et que le festival mené par Bush avec le pion Olmert n'a plus d'estime dans le peuple. Triste terriblement. Pendant ce temps, 16 roquettes paélestiniennes viennent encore de tomber maintenant sur Sdérote et les alentours, et Olmert continue de flirter avec les Palestiniens sans rien faire pour soulager la population de ces attaques.
| |
|