Kurdistan : une intrusion turque pourrait forcer Washington à agir contre l’Iran
Le président du parlement irakien Mahmoud al-Mashhadani a déclaré vendredi dernier que l’Irak cesserait de livrer du pétrole à la Turquie en réponse à un éventuel embargo économique.
Cela intervient après l’ultimatum lancé par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan qui avait notamment déclaré qu’Ankara pourrait réduire ses exportations vers son voisin irakien. "Nous jouons le rôle principal dans l’approvisionnement de l’Irak en eau, en produits alimentaires et en énergie, cependant, les terroristes qui agissent contre nous résident tranquillement dans le Nord de l’Irak", avait fait remarquer le premier ministre turc.
Les experts interrogés par RBC Daily estiment qu’Ankara ne pouvait que réagir aux provocations des séparatistes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) ne serait-ce que par une menace d’intervention au Kurdistan. D’ailleurs, pour l’instant, il est prématuré de parler d’une opération de grande envergure des militaires turcs, malgré les déclarations bellicistes d’Ankara et les actions lancées par l’armée turque.
source : armées